58- Détenu

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Détenu









- Soixante-dix, soixante-et-onze, soixante-douze, soixante-treize

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- Soixante-dix, soixante-et-onze, soixante-douze, soixante-treize.

Bien trop occupé à compter, je ne me préoccupa pas plus que ça du bruit du verrou.

- DÉTENU 107, visite.

Je m'essuya à l'aide de ma serviette puis bu un peu d'eau avant de suivre la gardienne. J'étais à peine sorti de ma cellule que sa commençait :

- Capo, t'as un peu de poudre là ?

- Mateo ma femme est malade j'aurai besoin de-

- Passe moi un peu de poudre.


Voilà de quel type d'individu je suis entouré :

Des suceurs, rien de plus, rien de moins.


- Avance ! s'exclama la gardienne.

Pour la faire chier, je m'arrêta en plein milieu du chemin et lui demanda :

- Arrête, je suis déçu ne me dis pas que t'es vexée parce que j'ai refusé tes avances ?T'es pas mon style je te l'ai dit. Je préfère les noirs de base.

- Tu sais très bien que je m'en suis remise. Je fais simplement mon travail.
répondit -elle les sourcils foncés.


- Ok tout va bien alors.

On avança jusqu'à la salle des visites, puis elle me laissa la. Quelques instants plus tard, je vis Gabriel entrer dans la pièce, on se fît une accolade puis il s'assit :

- Comment tu vas ? m'interrogea-t-il.

- Ça va et toi ?

- Ça va.

- Pourquoi t'es venu ?

J'aime pas passer par quatre chemins, je sais très bien qu'il est là pour une raison. Je lui ai dit de ne pas me rendre visite alors si il est là c'est pour une raison.

- Mais de quo-

- Arrête de m'prendre pour un con, je t'avais dit de pas venir me rendre visite alors si t'es là c'est qu'il se passe quelque chose.

Gabriel soupira puis dit :

- Tu comptes faire quoi d'Ameerah ?

- J'attends déjà de sortir, on verra pour la suite. Fais juste ce que je t'ai demandé, poursuivez les recherches. Vous devez absolument la trouver.


𝑪𝑶𝑳𝑶𝑴𝑩𝑬𝑺, 𝑬𝑵𝑵𝑬𝑴𝑰𝑬𝑺 𝑫𝑼 𝑪𝑨𝑹𝑻𝑬𝑳Où les histoires vivent. Découvrez maintenant