25. Faites la fête

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Chanel

J'ouvrais la porte d'entrée où l'on avait sonné et je vis Adrianna débarquer avec Ace et Zayn.

Les deux hommes portaient des sacs et tous me saluèrent.

La rousse avec son entrain habituel et les deux hommes légèrement plus blasés qu'au quotidien.

-Qu'est-ce qu-

Je n'eus pas le temps d'achever ma phrase qu'Adrianna fonça vers la cuisine suivie de son jumeau et du geek.

Je les suivirent à mon tour et Adrianna déballait l'intégralité de ses sacs sur la table de la cuisine. Je fus surprise de voir qu'ils contenaient autant de nourritures que d'accessoires.

Je clignais plusieurs fois des yeux pour être sûre que je ne rêvais pas.


Je ne rêve pas.

-Qu'est-ce que vous faites ? demandais-je telle une fille qui ne comprenait pas ce qui se passait dans la cour de récré du primaire.

-Ivan est ... dead, on a plus aucun problème, tu es rétablie... à peu près... Tout va bien alors on fête ça !

Elle plaça les boissons à l'intérieur du frigo.

En tentant de sortir de la cuisine pour échapper à la colère du démon qui n'allait pas tarder à sonner quand il verrait ça, je me fis prendre.

 La main dans le sac.

Adrianna m'indiqua de la suivre et nous nous orientâmes dans le salon où je dus l'aider à accrocher une banderole où il était inscrit en gros bienvenu.

J'étais debout sur le canapé alors qu'elle tenait sur la chaise et nous fixions la banderole au mur alors qu'elle m'informa :

-Ton frère va venir.

Je crus que mes jambes allaient céder.

-Pardon ?

-Oui, je l'ai invité puisqu'il a participé... Et qu'il est plutôt sympa.

Je n'avais aucune idée de si je voulais le voir ou non. Je ne pouvais pas ne pas lui parler toute ma vie.

La vie était courte.

-T'as invité qui d'autres ?

-Personne, je ne veux pas mourir demain.

C'était vrai que Lazzaro ne voulait que personne n'ait son adresse. J'imaginais que c'était la raison pour laquelle elle n'avait invité personne.

-À mon avis, tu vas mourir aujourd'hui, dès qu'il arrivera, dis-je lucidement.

Je descendais prudemment du canapé puis je filais à l'étage dans la chambre lorsque l'organisatrice eut le dos tourné.

Je m'allongeais à plat ventre sur mon lit.

Moins de vingt-quatre heures s'étaient écoulées depuis que le bâtiment d'Ivan avait sauté. Je n'étais pas sortie de ma chambre jusqu'à présent. Je n'avais aucune idée de comment je me sentais ni même de ce que j'allais faire.

Tout était fini.

Mon père biologique était mort ce qui voulait dire que la mission de Lazzaro avait été remplie, j'imaginais que le contrat que nous avions conclu au Venezuela était désormais rempli.

Alors je n'avais plus aucune raison de rester à New York, ni même chez lui.

Or, je me voyais mal retourner à Moscou.

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