OUBLIONS || TERMINÉE ||

Chapitre 39 : Ce qui ce passe à Paris, reste à Paris.

– Dans la nuit –

– April –

Je suis réveillée pas un violent frisson qui me parcourt tout le corps, Cameron vient de se tourner et a tiré avec lui toute la couverture laissant mes seins nus découverts.

Je tire dessus en grognant jusqu'à me recouvrir complètement.

On a recommencé hier soir et putain, encore une fois, ce n'est pas lui qui a fait le premier pas, mais moi... Je suis vraiment conne ma parole.

Il m'a demandé une dernière fois si j'étais sûre de vouloir dormir dans le canapé, j'ai dit oui puis je me suis couché. Au bout d'une petite heure à tourner en rond dans le canapé, impossible de m'endormir à cause de toutes les pensées salaces qui me hantait après l'avoir vu torse nu, Cameron en a eu marre et m'a proposé de prendre sa place dans le lit. J'ai refusé, mais il a râlé alors dix minutes plus tard, toujours à cause de moi alors je me suis levée et je l'ai rejoints dans le lit.

Il s'est tourné vers moi, nos bouches étaient si proches que je pouvais l'embrasser sans trop de soucis, « tu veux que je te laisse ? » m'a-t-il murmuré avec une voix affreusement sexy et... Je l'ai embrassé.

Je sais un minimum me tenir normalement, mais le fait qu'il me soit interdit de le désirer doit rendre le désir encore plus insoutenable...

« Ce qui se passe à Paris reste à Paris. » lui ai-je dit entre deux baisers, il m'a dit « ok » tout en me pénétrant d'un doigt, « ça veut dire qu'on pourra recommencer après. » lui ai-je murmuré en gémissant de plaisir et il m'a offert un orgasme en réponse.

Oui, j'ai un peu merdé, mais si je nous laisse la possibilité de faire ce qu'on veut ici, quand nous serons de retour à Los Angeles, ça sera de l'histoire ancienne.

Rassure-toi comme tu peux...

– Tu regrettes déjà ta proposition ? Murmure Cameron en se collant à moi.

– Non.

– Non ?

– Tu m'as réveillée en prenant la couverture. Expliqué-je.

– Et toi rien qu'en pensant.

Je lève les yeux au ciel même s'il ne peut pas me voir avant de me blottir un peu plus sous la couverture et par la même occasion, contre lui.

Sa respiration devient vite régulière, signe qu'il s'est vite endormi, moi il me faut un peu plus de temps pour sombrer de nouveau dans le sommeil.

– Le lendemain –

– Cameron –

Le réveil n'a pas le temps de sonner puisque la porte de la chambre s'ouvre avant, bien avant...

– Oh... Pardon. S'écrit la voix de Sarah.

Instinctivement, je m'assure que la couverture couvre bien le corps nu d'April qui vient de se réveiller aussi.

– Euhm... Aujourd'hui, vous venez au lycée avec nous, on part dans... une demi-heure. Nous annonce Sarah après nous voir tourner le dos.

– Ok. Lui répond April, la voix encore endormie.