OUBLIONS || TERMINÉE ||

Chapitre 10 : After.

- Vendredi - Los Angeles -

- April -

Comme nous avons prévu d'aller à l'after, j'ai réussi à convaincre Colleen d'aller au match.

Je n'ai pas choisi de mettre la robe verte comme Colleen le voulait, j'ai opté pour un mini short noir et un top en dentelle tout aussi noir.

J'enfile le sweat que m'a prêté Cameron il y a deux semaines par-dessus.

Ainsi, on ne voit pas ma tenue pendant le match, j'enlèverai tout sur place et ça sera un moyen de rendre le sweat à son propriétaire.

J'ai laissé mes cheveux détachés et je les ai ondulés. Et j'ai fait un maquillage vert pour quand même rappeler mon équipe.

Je rejoins Colleen dans le salon qui a elle, opté pour une petite robe noire. Elle est satinée et a de fines bretelles. Elle a mis une veste aux effigies du lycée par-dessus qu'elle a emprunté à Jay qui vient juste d'arriver.

- Elle te va comme un gant ! Dit-il à ma meilleure amie.

- Elle est trop grande. Elle rétorque sceptique.

- Tout comme le sweat d'April. Dit-il en me voyant arriver.

- Ce n'est pas le mien. Dis-je en haussant les épaules.

- Tu l'as piqué à qui ? Il demande.

- Cameron. Je réponds d'un air détaché.

Il hausse les sourcils choqués.

- J'ai toujours su que cette haine allait finir au lit ma poule.

Je lui lance un regard noir alors que Colleen s'étouffe avec sa propre salive.

- April et Cameron ne finiront jamais, je dis bien jamais dans le même lit. Dit froidement Colleen en insistant bien sur les "jamais".

- Je crois que c'est à April de choisir ça ? Dit Jay un peu sèchement.

Certes, je n'aime pas le ton qu'il a employé, mais il a raison. Elle n'a pas à affirmer une chose comme ça à ma place. Je ne dis pas que ça risque d'arriver un jour. Elle a même raison, ça n'arrivera jamais, mais quand même.

- Bon, on y va ! Dis-je pour éviter qu'ils ne se disputent.

Nous sommes vite arrivés et placés dans les gradins.

L'ambiance est la même que la dernière fois, sauf que la bécasse d'à côté est remplacée par ma meilleure amie qui fait la gueule, pas ravie d'être là.

Je m'en veux d'avoir cette pensée et la prends dans mes bras pour lui demander :

- Alors ? C'est génial, non ?

- Non. Elle répond froidement.

Je m'écarte d'elle un peu triste qu'elle n'essaie pas d'apprécier le moment et qu'elle reste vocalisée sur le quatuor infernal.

***

La nuit est tombée, le match est fini et la joie de la victoire coule dans nos veines.

Nous descendons des gradins sourire aux lèvres et allons jusqu'à la voiture de Jay.