Chapitre 11

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-Nos veremos en París, me dit Constenzia en m'embrassant les cheveux. (Rendez-vous à Paris).

-Vendrás con Aurel, ¿verdad ? Lo prometiste. (Tu viendras avec Aurel, n'est-ce pas ? Tu me l'as promis)

-Bien sûr que nous serons là toutes les deux. Je ne te laisserai pas tout seul dans cette grande ville encore inconnue pour toi ! Demain, je serai en France, promis. Et sûrement que Marina et Itzel seront là également, tout le monde veut vous voir gagner.

-Tu n'es pas trop stressé ? me demande Pandora.

-Un peu, j'ai peur. Il y aura pleins de personnes venant d'autres pays et-

-Qu'est-ce que je t'ai dit la dernière fois ?

-Ça sera un bon moyen pour me permettre de rencontrer d'autres personnes et ainsi m'aider à soigner ma phobie sociale.

-Exactement. C'est totalement normal que tu stresses, tu vas à une compétition. Mais dis-toi aussi que tu vas découvrir une autre culture, tu verras la différence entre l'Europe et l'Amérique du Sud, tu vas manger de bons petits plats car la gastronomie française fait partie de l'une des meilleures au monde. Tu vois ? Essaie de positiver, tu verras que ça t'aidera.

-Et tu as également la chance d'aller à Paris ! ajoute Idylline. C'est une superbe ville avec pleins de lieux touristiques et des monuments. J'espère que vous aurez quand-même l'occasion d'aller voir la Tour Eiffel ou l'Arc de Triomphe sinon ça sera nul.

-Ils iront les voir. C'est impossible d'aller à Paris sans passer voir les monuments stars. C'est comme si tu venais au Mexique sans faire un détour dans le Yucatán pour aller voir Chichén Itzá.

Nous nous retournons tous vers la voix qui vient de se faire entendre. Marina nous regarde avec un grand sourire.

-Nous arrivons pile à l'heure, on dirait. L'enregistrement des bagages nous a pris tout le temps.

Une femme s'approche de nous pour nous prévenir que l'avion décollera bientôt. Constenzia se baisse à ma hauteur pour me serrer dans ses bras et poser un baiser sur ma tempe.

-Tu ne perds pas ton passeport et ton carnet de vaccination, tu les fais sortir de ton sac que si c'est nécessaire. Garde ton billet d'avion à portée de main, ne le perds pas également. Lorsque tu arriveras à Paris, tu restes avec le groupe, ne t'éloigne sous aucun prétexte. Et tu gardes sur Wynri également. Tu n'enlèves pas tes lunettes et n'oublie pas de prendre tes médicaments, tu sais quand tu dois les prendre, n'est-ce pas ?

-Oui.

-La durée du vol est 18h13 mais vous ferez une correspondance de 4h à Mexico. C'est long mais tu verras, ça passe super vite. Profite bien de l'avion et ne t'inquiète pas, on prend notre vol ce soir. On se voit demain, mon grand.

Je lui fais un dernier câlin avant de récupérer mon sac. Aurel renifle en baissant la tête, ce qui me fait souffler.

-Commence pas, toi. On se verra demain, lui dis-je. D'ailleurs, pourquoi tu pleures ?

-Mercedes...fais l'effort de te montrer gentil.

-Nous serons là demain également, dit Marina. Itzel est malade mais il commence à avoir de l'amélioration. Jusqu'à ce soir, il sera sur pied. On se verra donc. Bon voyage !

Dans un faible « merci », nous les quittons pour rejoindre le groupe. Après les dernières consignes, nous suivons Heytens dans le long couloir qui mène jusqu'à l'avion. Dans le groupe, je peux reconnaitre ceux qui ont déjà l'habitude de prendre l'avion comme Wynri ou encore Yonaël. Moi, c'est ma première fois et j'angoisse.

𝐓𝐈𝐌𝐄𝐋𝐈𝐍𝐄.𝐓𝟐.𝟓Où les histoires vivent. Découvrez maintenant