Chapitre 12

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-Tu le connais ? Pourquoi tu as réagi de cette façon ?

-Je te l'ai déjà dit, il ressemble juste à un ami de Constenzia.

Je lui réponds pendant que nous quittons le tarmac de l'aéroport pour aller prendre la navette. Au moment de l'atterrissage, tout le monde était fou car on avait une vue imprenable sur la ville de Paris avec la tour Eiffel qui se dessinait au loin. Là, j'ai été obligé de porter mes lunettes pour profiter également de la vue.

-C'est pour cette raison que tu étais terrifié au point que ta main tremblait ?

Et maintenant, Wynri veut absolument savoir pourquoi j'avais réagi aussi bizarrement en voyant Iker. Sauf que je ne peux pas lui dire la vérité ! Cet homme est dangereux, il me tuerait et elle également s'il apprenait que j'ai révélé sa véritable identité.

Lorsqu'il me donnait mon jus, il a très discrètement glissé un petit bout de papier dans ma main. Évidemment, j'attends d'être seul pour la lire parce que...

-J'avoue que ma réaction a été bizarre mais ce n'est rien de grave. Promis.

Elle me jette un coup d'œil avant de monter dans le mini bus. Je monte après elle en prenant soin d'éviter tout ceux qui se sont agglutinés dans le couloir.

-Oh ! J'ai quelque chose à te donner.

Elle fouille dans son sac et me tend un bout de papier.

-Il y a une fille dans le groupe qui t'aime bien. Je ne te dirai pas qui c'est.

Nadia.

Mais je décide de jouer le jeu et de faire comme si je n'étais au courant de rien. En plus, la principale concernée se trouve sur le siège en face de nous. Là, elle est beaucoup plus discrète même si elle me jette des coups d'œil de temps en temps.

-Je lirai plus tard, merci.

-Et on dirait que Marisol aime bien Yonaël, elle aussi.

-Qu'est-ce qui te fait dire ça ?

-Tu vois le papier qu'il est en train de lire ? Eh bah, c'est elle qui lui a remis lorsqu'on descendait de l'avion. Je me trouvais juste derrière donc j'ai tout vu.

-Et toi, tu ne l'aimes pas ?

-Non ! Je préfère largement le binôme de Nadia.

Je jette un regard vite fait à Hector qui a le regard perdu dans le vide. Je regarde Wynri avec un sourire.

-Garde ça pour toi.

-À condition que tu me dises qui t'a donné ce papier.

-Euh...non. Elle m'a fait confiance.

Je la regarde avec insistance mais elle ne cède pas. Voyant que mon petit chantage ne fonctionne pas, je décide de jeter l'éponge.

-OK, j'ai compris.

Nous arrivons à l'aéroport où nous avons pris un temps fou pour récupérer nos valises. Avec nos polos - apparemment fait par une grande maison dont je ne saurai dit le nom - et les valises, j'ai l'impression d'être une super star alors que je suis personne.

-C'est donc ça, Paris !? s'écrit Bastiano avec une voix émerveillée.

-Tu n'as encore rien vu, souffle Marisol. Pourquoi tu t'excites ?

-Oui mais regarde dehors !

-Dehors, il y a des bus, des voitures et des gens qui attendent leurs proches. Qu'est-ce que tu vois, toi ?

Pour la première fois, Yonaël laisse apparaître un sourire amusé.

-¡Quiero comer croissants ! s'exclame Nadia. (Je veux manger des croissants !)

𝐓𝐈𝐌𝐄𝐋𝐈𝐍𝐄.𝐓𝟐.𝟓Où les histoires vivent. Découvrez maintenant