Il était son meilleur ami, son coéquipier, le garçon qu'elle aimait en secret. Au lendemain de leur première nuit, où elle lui offert sa virginité, il la poussait à le quitter.
Maintenant, il est son pire ennemi, son ancien amour et celui qui envahi...
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
Impossible de m'arrêter, j'en arrive à avoir mal au ventre. Elle m'a planté hier soir, je l'ai attendue toute la soirée et une grande partie de la nuit. Jamais je n'aurai pu imaginer que la forte, la courageuse, l'indétrônable Anila Bellini puisse avoir peur de ce qu'il pourrait se passer et se cache chez elle.
Elle pensait quoi ? Que je ne viendrais pas la chercher ? Je rampe sans honte depuis des mois, je ne suis pas à un jour près. Mais là, c'est la meilleure.
Elle est jalouse.
Et pas qu'un peu, je l'ai vu à l'entraînement, je ne sais même pas comment sa doublure peu encore marcher, j'ai bien cru pourtant qu'elle allait lui sauter dessus. Elle ne doit pas être au courant que Mélanie a une copine depuis quelques semaines déjà et qu'elles étaient même ensemble dans la boite l'autre soir.
Mon cœur a envie de la rassurer, mon cerveau de la torturer, choix Cornélien.
— Ça dépend. Une en particulier ou toutes ?
Victoire du cerveau. Je me retiens d'exploser de rire de nouveau quand elle tente sans succès de quitter son trône.
— Tu fais chier Leroy.
— Et toi t'es jalouse.
— Pfff, n'importe quoi.
Elle n'assume pas, tout à fait elle. Elle me jette son regard noir, mais au lieu de m'impressionner, elle me donne envie de la prendre fort sur ce canapé pour lui montrer que je ne vois qu'elle. Je l'empêche de quitter mes cuisses en la retenant par les avants bras. Elle boude comme quand on était enfant, comme quand elle perdait, comme quand j'avais une copine.
— Mori, t'es jalouse, avoue.
— Même pas en rêve.
— Bien sûr que tu l'es.
Je la rapproche de moi, son visage plaqué au mien mais elle ne le tourne toujours pas vers moi. Je n'ai vue que sur son oreille droite et sur les cinq piercings qui la décorent. J'y colle presque ma bouche et je lui souffle.
— C'est pas grave, moi aussi.
Elle frissonne.
— Mais moi, je n'ai vu aucune de tes coéquipières nues, ni baisée avec pour passer le temps ou jouir.
