Il était son meilleur ami, son coéquipier, le garçon qu'elle aimait en secret. Au lendemain de leur première nuit, où elle lui offert sa virginité, il la poussait à le quitter.
Maintenant, il est son pire ennemi, son ancien amour et celui qui envahi...
Vous attendiez la suite avec impatience, j'aime que vous me désiriez.
Alors ce soir petit chapitre avant ...
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Anila
"On n'est jamais aussi sans défense contre la souffrance que lorsqu'on aime."
Sigmund Freud
Quand je me lève, c'est engourdie et courbaturée.
On a passé une nuit pleine de sexe et de tendresse. C'était époustouflant et triste à la fois. La sensation des adieux m'a brisée en deux. Je l'ai regardé dormir une bonne partie de notre courte nuit, caressant son visage comme si c'était notre dernière fois.
J'ai réussi à survivre trois ans sans lui, trois années de souffrance à essayer de me persuader que je n'éprouvais plus rien à part une haine féroce et une rancœur insurmontable.
Puis il est réapparu, plus grand, plus beau, plus déterminé que jamais et prêt à me récupérer.
Je l'ai fait galérer quatre mois et, l'amour étant ce qu'il est, je n'ai rien pu faire d'autre que lui céder.
Et de nouveau, je lui ai tout donné, il a tout pris, mais cette fois-ci, il nous a tout laissé.
Il a raison, un an, ça va passer vite, il n'y a rien qui pourra nous séparer alors quelques kilomètres ce n'est rien. Rien d'autre qu'une distance physique.
— À quoi tu penses Capitaine ?
— À toi, Remplaçant. C'est toujours à toi que je pense.
— Alors, reviens au lit.
Je me recouche, face à lui. Les yeux dans les yeux.
— Tu crois qu'on va y arriver ?
Pas besoin d'être plus précise, il sait que quoi, je parle.
— Tu en doutes ? Moi non.
Comment fait-il pour être si confiant ? Pour ne pas émettre des réserves sur notre futur ?
— Tu vas avoir une année de dingue Mori. Nouvelle équipe, nouveau coach, nouveau championnat. T'as l'Équipe de France à gérer aussi. Ce n'est pas plus mal que tu ne m'aies pas dans les pattes.
