Il était son meilleur ami, son coéquipier, le garçon qu'elle aimait en secret. Au lendemain de leur première nuit, où elle lui offert sa virginité, il la poussait à le quitter.
Maintenant, il est son pire ennemi, son ancien amour et celui qui envahi...
Encore merci à vous toutes et tous de me suivre avec autant d'envie.
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"Je t'aime mais je te déteste. Non ne t'en vas pas, c'est fini, fini.
Sans toi je ne guéris pas. Pourtant quand t'es là j'ai du mal à vivre."
Nej
Putain de rencontre de merde, je suis rincée et faut avouer que j'ai été à chier. Plus mauvais match de ma vie. En trois ans que je suis là, c'est la première fois que je termine sur le banc avant la soixante-quinzième minutes.
Mais qu'est-ce qu'il m'arrive ?
Je suis dégoutée, la tête entre les cuisses, j'attends que la mi-temps se termine et même si l'on mène 4 à 1, je ne suis pas fière de moi.
Je lève les yeux machinalement vers les tribunes, je scanne chaque personne qui s'y trouve, mais pas de trace de celui qui me fait perdre la tête. Ça fait quinze jours que je ne l'ai pas vu et c'est en train de me rendre gaga.
Non.
Je suis cinglée, j'ai ce que je désire depuis des mois, qu'il me lâche et une fois qu'il le fait, ça ne me va pas.
Putain de tarée.
Non, en fait je ne suis pas folle, je suis perdue.
Je le veux plus que tout, mais j'ai peur de l'avoir et qu'il me file encore une fois entre les doigts, je ne me relèverai pas, c'est indiscutable.
Je le déteste et en même temps je n'arrive pas à ne pas l'aimer.
Putain il faut qu'on m'aide.
Pour lui, comme pour moi, ce n'est pas bon que je souffle le chaud et le froid.
Il est impératif que je prenne une décision et vite.
On termine sur le score de 5 à 1, une fois le débriefe dans les vestiaires et la douche faite je m'en vais. J'ai besoin d'être un peu seule au calme. De me recentrer sur moi-même et sur ce à quoi j'aspire vraiment. C'est donc tout naturellement que je me retrouve au musée du papillon à m'extasier sur les différentes étapes de vie du Bombyx Mori en caressant mon poignet.
