Il était son meilleur ami, son coéquipier, le garçon qu'elle aimait en secret. Au lendemain de leur première nuit, où elle lui offert sa virginité, il la poussait à le quitter.
Maintenant, il est son pire ennemi, son ancien amour et celui qui envahi...
Les débuts d'une relation c'est le meilleur On espère que Nox et Mori vont enfin réussir à s'entendre
Merci de me lire avec toujours autant d'envie
Bonne lecture
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"Aime-moi, fais-moi l'amour encore, encore et parle-moi, pour que jusqu'aux aurores, aux sources de nos joies, mes jours se noient dans toi et moi." Charles AZNAVOUR
Il va me falloir des jours pour récupérer de cette nuit. Leroy m'a épuisée. Je suis cassée en deux, j'ai plus de courbatures ce matin qu'après les matchs contre les premières du classement.
J'ai dû assurer aussi, parce que là, il dort comme une masse, impossible de le réveiller. Je suis installée sur son canapé, un café à la main, j'émerge en douceur. Je me repasse en boucle ses mots et je me sens rassurée.
Apaisée serait un mot plus juste. J'ai fait le bon choix, j'en suis persuadée. Leroy ne me quittera plus, il ne renoncera plus jamais à nous. De toute manière, il me connait assez pour savoir que s'il s'avérait qu'il foire, je ne lui pardonnerai pas ce coup-ci.
— Putain, je vais la tuer.
J'entends qu'il se réveille et pas de bonne humeur apparemment. L'appartement est assez petit pour que je distingue chaque bruit et que j'en déduise chaque mouvement. La couverture à l'air de voler, ses pieds se posent brutalement sur le sol, il souffle, je peux ressentir sa colère jusqu'ici. De toute évidence Leroy Ellard n'est pas du matin. La lourdeur de ses pas me signale qu'il est à une seconde de franchir la porte.
— Je vais la baiser si fort qu'elle ne pourra plus jamais sortir de ce putain de lit...
— C'est une promesse Nox ? Je lui demande à l'instant précis où sa tête apparait.
Il me regarde surpris, j'ai bien l'impression qu'il pensait que je m'étais encore fait la malle. Moi, je ne me défais pas de mon sourire. La vue de son corps nu, de ses muscles saillants, de ses yeux enflammés et de... Quand je baisse le regard j'arrête de penser. Si lui à l'air de bruler, moi je suis trempée.
— Y en a au moins une de bonne humeur, je lui lance moqueuse.
— J'ai cru que tu t'étais barrée, encore.
— Je t'ai dit que je ne partirai plus, t'as pris trop de coups sur le terrain, tu n'imprimes pas ce que je te dis.
— Quand je t'entends être insolente comme ça, je m'imagine faire des trucs à ta bouche, t'as pas idée.
