Il était son meilleur ami, son coéquipier, le garçon qu'elle aimait en secret. Au lendemain de leur première nuit, où elle lui offert sa virginité, il la poussait à le quitter.
Maintenant, il est son pire ennemi, son ancien amour et celui qui envahi...
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Il est l'heure de t'expliquer Mori.
Nox est vénère.
Je crois que ça va barder.
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Leroy
"Traite-la comme si tu la voulais, pas comme si tu l'avais."
Booba
Si elle pense qu'elle va s'en sortir comme ça, elle se met le doigt dans l'œil.
Presque une semaine que l'affaire "Kelly" s'est passée, j'ai pris un pain dans la gueule, elle m'a ghosté, puis bloqué pour enfin exiger que je l'oublie et elle croit qu'en débarquant comme une fleur, je vais craquer.
Bon Ok, j'ai déjà craqué.
Mais hors de question que ce soit si facile. On doit s'expliquer c'est non négociable.
Je la laisse dire au revoir à mes coéquipiers, ensuite, on traverse le centre jusqu'aux vestiaires, pour que je puisse récupérer mes affaires.
— Tu ne bouges pas de là, tu n'intimides personne et surtout, surtout, tu ne calcules pas Kelly quand elle sortira de là. J'ai réglé ça cet après-midi, elle va prendre un avertissement et une suspension de quinze jours, je pense que ça suffit.
— Oh non, ça ne suffit pas, elle n'avait pas à poser sa bouche de pute sur la tienne.
— Mori, je suis encore là sept mois, elle va être sanctionnée pour ça. Si tu la touches, tu risques une suspension beaucoup plus sévère. Tu veux quoi de plus ?
— En janvier, quand mon équipe va affronter la sienne, je vais pulvériser sa cage, quitte à me démolir une jambe, je vais lui foutre la honte, elle ne s'en relèvera...
Je la fais taire par un baiser parce qu'elle va trop loin. Je crois que la gardienne des Citizens a compris la leçon et, à mon avis, avec ce qu'il va lui tomber sur la tête juste après, il est peu probable qu'elle s'aventure de nouveau sur ce terrain. Mon papillon s'accroche à moi comme si sa vie en dépendait, putain toutes ces semaines de séparation n'ont pas calmé ses envies, ni les miennes d'ailleurs.
Je décolle ma bouche de la sienne, mais elle rapproche mon visage du sien avec sa main, alors j'attrape ses avants bras, la force à me lâcher et stoppe notre baiser.
— Je prends la douche la plus rapide que je n'ai jamais pris et je reviens. On rentre, on discute et...
— On baise.
— On ne baise pas, je te l'ai déjà dit.
Elle me rapproche d'elle en tirant sur mon maillot d'entrainement.
