CHAPITRE LIII : Super influence

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- 19 février 2029 - Pennsylvanie - Jackson Township

Raphaël haussa haut les sourcils face à l'audace nouvelle de son petit ami, puis un beau sourire illumina son visage.

— Eh bah, j'ai une super influence sur toi.

Sur ce, il saisit l'avant de son pantalon et tira pour l'entrainer vers les escaliers, qu'ils gravirent rapidement, avant de débarquer dans sa chambre en faisant claquer le battant contre le mur. Ils s'embrassaient, Raphaël avançait sur Zachary qui reculait tout en retirant son bomber, son pull, son t-shirt, jusqu'à ce que l'arrière de ses genoux ne heurtent le bord du lit et qu'il n'y tombe lourdement. Son Némésis grimpa sur lui, le sourire aux lèvres et Zach sentit l'excitation vibrer dans tous ses membres en observant le jeu sensuel de ses muscles, tandis qu'il se glissait entre ses cuisses. Les deux jeunes hommes achevèrent de se déshabiller, puis Raphaël frotta avidement son bassin contre l'intimité de son amant et celui-ci releva les hanches pour le suivre. Un frisson grisant hérissa sa nuque, Raphaël planta un baiser langoureux dans sa bouche, le fils Valdez gémit, ses mains agrippèrent ses reins nus puis descendirent pour empoigner ses fesses. L'illusionniste saisit sa gorge en le plaquant rudement contre le matelas, serrant juste suffisamment pour entraver sa respiration. Il releva son pouce et l'appuya contre la lèvre inférieure de Zachary, tirant pour lui ouvrir la bouche.

Leurs regards étaient fichés l'un dans l'autre, brûlants d'intensité, quand Raphaël se pencha sur son amant et lécha ses lèvres ouvertes. Une ardeur charnelle fourmillait dans son bas ventre et poussait contre ses reins. Son sexe gonflé le tiraillait, si fort qu'il se redressa d'un coup, hors d'haleine et repoussa brusquement le brun contre le matelas. Ainsi couché devant lui, sa nudité sacrifiée à ses prunelles ardentes, il lui semblait que Zachary était entièrement offert à lui. Son regard coula sur ses clavicules, ses abdominaux dessinés, la souplesse de ses reins étroits, jusqu'à son sexe dressé pour lui. Il s'imagina attraper ses hanches, le plaquer contre le matelas et entrer en lui sans préliminaire.

Dix-mille images indécentes flagellèrent son esprit supplicié. Raphaël saisit ses cuisses à pleines mains, les écarta franchement et se baissa, glissant sa langue entre ses fesses. Zachary écarquilla les yeux et agrippa les couvertures.

— Oh putain de merde ! s'exclama-t-il.

La langue de son amant s'insinua directement entre ses fesses et chatouilla la chair de son intimité. Son cœur battait fort, il frémit et remua, son bas ventre lui semblait chaud et sensible. L'illusionniste joua de sa langue quelques minutes, se redressa et s'empara d'un tube de lubrifiant dans sa table de nuit. Zachary se rassit, attrapa son Némésis par la nuque puis l'embrassa.

— Tu ne sais pas te tenir tranquille, susurra Raphaël contre ses lèvres.

Il sourit et repoussa Zachary contre le matelas.

— J'avais dit que je t'attacherais.

— Sérieux ? fit son copain en haussant un sourcil.

Raphaël hocha la tête, se retourna rapidement et sortit une paire de menottes de son tiroir. Il se dressa au-dessus de son amant et lui en passa une, avant de glisser la chaine entre deux barreaux puis d'attacher son deuxième poignet.

— Je suis déçu, commenta Zachary sur un ton espiègle, il n'y a pas de fourrure.

Ainsi bloqué les bras au-dessus de la tête, il se sentait particulièrement exposé, presque vulnérable, mais ne voulait surtout pas que ce soit évident.

— Je l'ai volé à des flics, rétorqua Raphaël avec un sourire.

Le fils Valdez leva très haut les sourcils.

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