XII : Doutes

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Éros
Je comprends mieux quand Ennio m'a dit que c'était trop privé. Si seulement je retrouvais son connard de père... il mérite même pas de mourir à cause d'une overdose, c'est une mort trop douce pour une enflure comme lui.

Violer sa propre fille à un si jeune âge...

- Éros.

Je relève la tête vers Nina.

- Tu m'écoutes ?

- Désolé, j'étais ailleurs.

- T'es tout le temps ailleurs en ce moment, tu me balances tout le boulot dessus et tu prends des congés.

- J'ai pris qu'un jour Nina.

- Et les deux dernières semaines que t'as passé je ne sais où à partir et revenir tout le temps.

Je soupire.

- Si être ton associé consiste à ça autant démissionner.

- Ma petite amie à eu un accident elle s'est fait opérée à cœur ouvert. Excuse-moi d'être allé la voir à l'hôpital matin et soir pour la soutenir.

- Pourquoi tu ne me l'as pas dis ?

- Parce que ma vie privée me concerne moi et seulement moi. Si tu veux prendre des jours de congés pour te reposer tu peux personne ne t'en empêche et surtout pas moi. Je conçois que j'ai délaissé le boulot en ce moment mais il y a eu des changements et maintenant il faut que je les gère.

Elle souffle.

- C'est pas des jours de repos que je veux, c'est que tu me parles comme avant. J'ai l'impression que tu t'abstiens, j'ai toujours été la première à qui tu racontais ta vie...

- C'est pas contre toi Nina, je veux la protéger, c'est tout. Et pour ça je préfère ne pas trop en parler, plus je mettrais ma relation au grand public plus elle sera en danger.

- T'es sûr que c'est pas une croqueuse de diamant elle aussi ?

- Non, elle est différente.

- Tu avais dis la même chose pour Mia.

- Oui mais cette fois c'est vraiment différent.

- C'est aussi ce que t'avais dis la dernière fois. Dit-elle avant de se lever pour aller chercher un verre au bar.

Mon téléphone retentit, encore quelque chose pour les affaires.

Quelques heures passent, je tente au mieux de finir ce que j'ai à faire avant 18:00. Il faut que j'aille chercher Livia à l'université, elle va passer la nuit avec moi.

J'arrive devant juste à l'heure.

Elle arrive quelques minutes plus tard.

J'ai l'impression que ça fait une éternité que je ne l'ai pas vu, je suis vraiment accro à cette femme.

Elle se met sur la pointe des pieds pour pouvoir m'embrasser ce qui me fait rire. Cette minimoys.

DÉSIR Où les histoires vivent. Découvrez maintenant