DÉSIR

XXV : Être meilleur, pour l'autre

Livia
J'arrive à la maison. Je ne le vois pas dans le salon.

Je vais dans sa chambre et le vois torse nu.

Il se tourne vers moi, étonné de me voir.

- Livia...

- J'ai peut-être... réagis un peu impulsivement hier soir.

- Un peu ?

- J'ai réagis impulsivement. Mais j'allais pas bien, j'avais besoin de toi, et tu n'étais pas là.

Il s'approche.

- Je suis désolé. Et je te jure qu'il n'y a rien entre Emma et moi, je la considère comme ma petite sœur.

- Je sais. J'ai du mal avec la confiance je le conçois, j'ai été trahie par mon propre père alors me dire que toi tu ne vas jamais me trahir c'est impossible. Je sais que ça peut être dur pour toi, d'être avec moi. Mais moi je t'aime et je veux essayer de m'améliorer pour être avec toi, d'être une meilleure personne.

Il prend tout doucement ma main dans la sienne.

- Tu n'es pas la seule fautive Livia. Je le suis aussi, j'ai extrêmement de mal avec la gente féminine je ne sais pas m'y prendre autrement qu'avec le sexe ou l'argent parce que c'est toujours la façon par laquelle on m'a utilisé. Je ne sais pas comment te faire plaisir à part en faisant ça... mais je t'aime aussi et je m'améliorerais pour toi. D'accord ?

J'hoche la tête.

Il dépose ses lèvres sur les miennes.

- J'aurais adoré me réconcilier avec toi dans le lit mais malheureusement un dîner de famille m'attend. Tu devrais venir.

- Moi ? Non je peux pas, c'est un dîner en famille Éros.

- Tu seras bientôt ma femme donc logiquement tu es la bienvenue. S'il te plaît Livia, ça me donnera l'occasion de te présenter.

- Ton père y sera ?

- Non c'est pour ça que je te demande de venir.

Je souffle.

- S'il te plaît mon cœur.

Il frôle ses lèvres aux miennes. Il sait très bien ce qui me rend faible, la main sur les fossettes sur dos, ses yeux ancrés dans les miens, ce sourire mesquin et ses lèvres si proches...

- D'accord. Mais il faut que je me change avant.

- Pourquoi faire ? Tu es très bien comme ça.

- Éros je ne vais pas venir en jean rencontrer ta famille.

- C'est ma famille pas un comité. Un jean avec un top c'est parfait. Tu es tout le temps bien habillée de toute façon.

Il m'embrasse avant de finir d'enfiler sa chemise.

On sort de la maison pour aller jusqu'à celle de sa sœur. Apparement la belle famille de sa sœur sera là aussi.