XXI : Si amoureux, si innocent

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Je sens un petit corps s'allonger sur le miens.

- Aller Éros, lève toi !

On dirait une gamine, je vais crever.

Elle tapote sur mon dos.

- Mon amour, s'il te plaît, fait moi plaisir s'il te plaît Éros.

Comment résister à sa petite voix de biche ?

Je me retourne en la gardant contre moi.

- Qu'est-ce que tu veux mon cœur ?

- J'adore ta voix du matin.

Je ricane.

C'est vraiment une gamine.

- Il faut qu'on aille aux magasins, les placards sont vides. Et puis il est dix heure d'habitude tu dors pas autant.

- J'ai le droit d'être fatigué non ?

- J'ai jamais dis ça, je dis juste que d'habitude t'es matinal.

Elle s'avance un peu et je sens directement un choc de sensation.

J'ai la barre et elle est juste dessus, elle en rigole.

- Tu crois que c'est drôle ?

Elle hoche la tête.

- Livia tu provoques des pulsions chez moi qui vont finir par rendre le bas de ton corps paralysé.

Elle rigole et se retire pour s'allonger à côté de moi. Mes pupilles s'ancrent dans les siennes.

Elle a un regard si amoureux, si innocent.

J'ai l'impression qu'elle vie à nouveau quand elle est avec moi, et honnêtement c'est un pur plaisir de la voir comme ça.

- Quoi ? Demande-t-elle en se redressant sur son coude et en laissant échapper un ricanement.

- Rien. Livia, tu es amoureuse ?

Ses pupilles vertes me fixent un instant.

- Et toi ?

- J'ai demandé en premier.

Elle hausse les épaules.

- Je ne dirais pas. Aller, va te doucher mon bel apollon faut qu'on fasse les courses.

- Je suis ton apollon maintenant ?

Elle ricane avant de se lever et aller dans le dressing.

A mon tour je vais me doucher, je m'habille avant de sortir de la maison avec elle.

On va au magasin, elle commence à prendre tout ce dont on aurait besoin.

- Éros.

Je relève la tête vers elle.

Elle me fait un signe de tête pour me montrer un article qui est bien trop haut pour ma petite madame.

- S'il te plaît.

Je m'approche en souriant et le prends pour elle.

- Merci.

- De rien madame Esposito.

- Mademoiselle Mecentos.

- Bientôt Madame Esposito mon cœur. Dis-je en mettant mon bras autour de sa taille.

- Tu vas devoir te battre corps et âmes avec Nino pour ça, tu le sais ?

- Nino c'est le dragon que je dois vaincre pour avoir ma princesse.

Elle rigole.

- En quelques sortes, oui.

On finit les courses et on rentre à la maison.

Après avoir rangé les courses elle enfile son maillot en dessous de ses vêtements et on va vers la plage publique.

On s'installe, y'a vraiment trop de monde ici.

Je sais reconnaître des mecs qui cherchent des femmes puisque j'en ai été un il y a un temps.

- On a une plage privée et toi tu viens quand même sur la plage publique, c'est fou d'être aussi têtue.

Elle rigole.

- J'aime le contact avec les gens. C'est ce qui les choses vivantes Éros, une plage vide ne vie pas, alors qu'ici il y a des chats des chiens, des enfants qui jouent au ballon et des femmes qui se accoster par des beaux garçons.

- Ouais moi aussi j'adore venir à la plage pour mater les paires de seins.

Elle envoie un coup dans mon épaule.

- Comment ça ?!

- Apparement tu trouves les garçons beaux.

Elle rigole.

- Je blaguais. C'est fou comme tu es jaloux.

- Oui. Parce que je suis complètement fou de toi et je ne veux que tu ne m'appartiennes qu'à moi.

- Mais je t'appartiens déjà mon amour. Dit-elle en venant m'embrasser.

Je lui rends son baiser.

- Tu vois, si on avait été sur notre plage j'aurais pu te faire l'amour.

Elle rigole.

- Arrête de rechigner et viens te baigner, sinon j'y vais sans toi et un de ses beaux garçons risquent de m'accoster. Dit-elle en retirant ses vêtements ce qui la mets en maillot.

- De toute façon sans moi tu te noierais.

- Non je pense que le maître nageur blond aux yeux bleus avec des abdos biens tracés viendra me sauver.

- Bon, tu l'auras voulu.

Je me lève et retire mon t-shirt.

Avant de la choper par la taille pour la mettre sur mon épaule.

Je cours jusqu'à l'eau et plonge dedans avec elle.

- Éros !

On reste un petit instant dans l'eau avant d'en sortir.

Quand on arrive à notre emplacement et commence à perdre l'équilibre.

- Livia ? Ça va ?

- Je... je...

Elle s'effondre, je la rattrape de justesse.

- Livia, eh, tu m'entends ?

Aucun signe.

Qu'est-ce qui se passe bordel ?!

- À l'aide ! Aidez-moi !

Du monde s'amène directement, avec heureusement un médecin dans le tas.

DÉSIR Où les histoires vivent. Découvrez maintenant