XXIV : « la femme de ton meilleur ami »

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Éros
Ce voyage était pas mal du tout mais malheureusement il n'était pas éternel.

Ça fait une semaine que nous sommes revenus en Italie. Livia a arrêté l'école de commerce et à commencé à monter son projet. De mon côté j'ai repris le boulot et on m'a sauté dessus.

J'ai dû enchaîner une semaine de réunion intenses sans voir ma princesse car elle restait chez son frère. J'ai pris des nouvelles par téléphone et on a pu déjeuner une ou deux fois ensemble.

Soudain mon téléphone retentit, c'est Melcati.

Je décroche puis amène le téléphone à mon oreille.

- Allô ?

- Je peux te demander un service ?

- Ça dépend, lequel ?

- Ennio est parti en Russie et Emma commence à déprimer, elle ne sort plus ne mange plus ne dort plus et ça m'inquiète, ce serait possible que t'essaye de la faire sortir un peu ?

- Tu pense que ça va s'arranger juste en la faisant sortir ?

- Ce sera déjà un pas en avant. Tu peux faire ça pour moi ?

- Oui, je m'en occupe, t'inquiète pas.

- Merci.

Je finis ce que j'ai à faire et va jusqu'à chez Ennio.

J'entre à l'intérieur et la cherche un instant avant de la trouver dans sa chambre.

- Qu'est-ce que tu fais là ?

- Je viens te faire bouger tes fesses. Alors comme ça tu sors plus ?

Elle soupire.

- Je suis pas d'humeur Éros.

- Emma.

- Laisse-moi tranquille.

- Qu'est-ce qui se passe ?

Ces femmes, si compliquées.

Je m'assois à côté d'elle alors qu'elle s'allonge en me tournant le dos.

- Emma.

- J'ai déjà un psy Éros j'en ai pas besoin d'un deuxième.

- Je suis pas ton psy moi, dis moi ce qui se passe.

Elle décide enfin à se tourner.

- Je me sens pas bien, seule dans cette grande maison sans Ennio.

- Il te manque ?

- J'en sais rien. Je veux juste qu'il revienne, c'est une horreur quand il n'est pas là.

Je la prends par la taille et l'enlace.

- La solitude ma petite Emma, la solitude. J'ai une proposition, viens avec moi au club ce soir.

- J'aime pas la foule Éros, ça me fait paniquer. J'aime pas les clubs.

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