LVII : Gravure

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Éros
Je rouvre les paupières en l'entendant sortir de la chambre. Je regarde l'heure.

Il est neuf heure.

Je me redresse et m'apprête à me lever pour aller la chercher, mais elle rentre à nouveau dans la chambre avec un gâteau dans les mains.

J'avais oublié ce détail...

- Tu t'en es souvenue... dis-je alors qu'elle s'assoit devant moi.

- Bien sûr que oui, fait un vœux.

Je ricane.

- Livia je suis plus un gamin.

- Moi aussi pourtant tu m'as forcé. Aller.

Je souffle les bougies après avoir fait ce fameux vœux.

- Comment tu as fais un gâteau alors qu'on est dans un hôtel ?

- Je l'ai fait il y a quelques heures, j'ai supplie les cuisiniers dès qu'ils étaient en cuisine et ils ont acceptés, ils ont été très gentils. En revanche, je ne suis pas sûre du goût parce que j'avais un doute sur le sucre ou le sel donc je ne sais pas s'il est bon ou pas.

Je ricane.

- C'est pas grave, c'est l'intention qui compte mon cœur.

Elle m'embrasse.

- J'ai mon cadeau à te donner.

- Même moi j'avais oublié.

Elle sourit et va prendre un petit sac qu'elle m'amène.

- J'avais un autre cadeau mais malheureusement il est resté en Italie parce que tu l'aurais remarqué. Donc tu ne le verras que dans trois semaines.

Je prends les deux petites boîtes et ouvre la première, une bague apparaît.

C'est une bague noire, sauf qu'elle a quelque chose de spécial.

Elle est personnalisée.

- Livia... comment tu as fais ?

Graver ce dessin dans une bague si petite, je savais que ma femme avait du talent mais là elle s'est surpassée.

Elle a gravée une plage avec deux personnes allongées sur le sable qui regardent les étoiles, c'est quand on est parti en voyage sur l'île. Elle est magnifique bordel.

- J'ai recommencé des vingtaines de fois mais j'ai réussi. Tu as une collection immense de bagues, mais j'ai remarqué qu'aucune d'elles n'était personnalisée.

Je souris et la prends pour l'embrasser.

- Je l'adore mon cœur.

Elle sourit.

- Tant mieux parce que j'y ai travaillé.

Je ricane.

- Je sais, ça se voit.

Je la mets à mon doigts et l'embrasse encore avant de prendre la deuxième boîte.

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