XXXV : « le fruit de ton travail »

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Livia
J'arrive dans le club et monte directement à l'étage.

- Il est où ? Je demande à Aily.

- Il est dans son bureau, mais il est occupé il est en réunion.

J'entre sans toquer.

Il y a une dizaine d'hommes avec lui.

- Fait sortir tes sbires il faut qu'on parle.

- C'est vraiment pas le moment.

- Tout de suite Éros.

Il soupire.

- Tout le monde dehors, je vous rappellerais pour reprogrammer.

Ils se lèvent et sortent tous.

- Je peux savoir à quoi tu joues ?

- De quoi tu parles ?

- Tu ne réponds plus à mes messages, ni à mes appels et tu n'étais pas même là quand je me suis réveillée à l'hôpital.

- J'ai pris la décision de tout arrêter Livia, pour ton bien.

- Tu ne sais rien de ce qui est bien pour moi !

- Je sais que je ne suis pas quelque chose de bien dans ta vie.

- Mais tu n'en sais rien ! Je viens de perdre encore un de nos enfants et tu ne prends même pas la peine de venir me voir à l'hôpital ?!

- Il faut que tu t'éloignes de moi. T'as bien vu comment ça s'est terminé.

- Mais je ne peux pas vivre sans toi, tu n'arrives pas à le comprendre ou c'est comment ? Je t'aime ! J'aimerais que tout soit comme avant ! Que notre relation soit solide comme avant mais je ne peux pas faire ça seule !

- Je ne suis pas un homme bien pour toi !

- Mais tu es l'homme que j'aime !

- Et je serais la cause de ta mort ! Je ne peux pas me permettre de te mettre en danger comme ça !

- Je préfère vivre dans le danger et à tes côtés plutôt qu'en sécurité et loin de toi.

Il s'approche.

- Ça ne sera plus jamais pareille...

- Je ne cherche pas à retrouver une image du passé, je veux continuer à construire mon futur avec toi. Si tu veux que je sois honnête, oui je suis terrifiée à l'idée de subir à nouveau ce que Lorenzo m'a fait, mais cet amour que j'ai avec toi, je ne l'aurais jamais avec quelqu'un d'autre, j'en suis persuadée. Sur sept milliards d'humains c'est de toi que je suis tombée amoureuse, c'est avec toi que j'ai eu un coup de foudre, et pas un autre.

- ... j'ai eu tellement mal quand t'es partis... ce pouvoir que tu as sur moi me fait peur Livia.

- C'est 50 - 50 Éros. Toi aussi tu as ce pouvoir sur moi.

Je pose mes mains sur ses joues.

- Mon amour, tu sais bien que je ne serais jamais partis, je l'ai fais parce que j'avais peur qu'on te fasse du mal. Je suis désolée, pardonne-moi...

DÉSIR Où les histoires vivent. Découvrez maintenant