XIIII : « Sa vie est un chaos »

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J'arrive devant la maison et sonne à la porte, dès que Nino me voit il s'apprête à refermer mais je l'arrête.

- Nino, s'il te plaît.

- C'est hors de question.

- Laisse-moi lui parler.

- Tu lui a fais assez de mal comme ça. Ça suffit.

- Par pitié, laisse-moi discuter avec elle il faut que je lui parler, je t'en supplie.

Il hésite un instant avant de me laisser rentrer. On monte à l'étage et je rentre dans la chambre de Livia.

Elle se lève directement en me voyant.

- Va-t-en.

- Livia s'il te plaît.

J'aperçois déjà les larmes remplir ses yeux.

- Je veux pas te voir Éros...

Je m'approche doucement d'elle et pose mes mains sur sa taille. Elle détourne le regarde en laissant ses larmes couler.

- Je suis désolé. Je sais que j'ai agis comme un connard et que j'aurais pas dû. J'avais bu j'étais pas dans mon état normal et j'ai mal réagis je le conçois. Je voulais t'éloigner pour te protéger, toi et notre bébé. Livia mon ex-femme vient d'être battue à mort, t'imaginer à sa place m'a terrifié. La majorité des personnes auxquelles je suis attaché finissent par mourrir ou par m'abandonner. Je ne veux pas que tu souffres.

- Tu as dis que tu ne voulais pas de ce bébé.

- Je suis pas prêt à être père, oui. Mais j'assumerais mon rôle et mes responsabilités, je suis désolé de t'avoir jeté toute cette responsabilité dessus. Tu n'as pas fais ce bébé seule, on l'a fait à deux. Et si tu veux le garder alors ça ne posera aucun problème, je te soutiendrais quel qu'en soit ton choix.

- Tu m'as fais mal...

- Je sais. Je pourrais te supplier à genoux de m'excuser, mais pas de me pardonner. Parce que je sais que tu n'arriverais jamais à me le pardonner. J'ai dis des choses horribles, je le conçois, et je me sens tellement coupable de t'avoir dis tout ça, si tu savais... excuse-moi d'avoir agis comme un connard Livia, pitié. Je suis terrifié à l'idée de te perdre, ça me fait peur j'ai peur de l'horreur qu'ils pourraient te faire subir ça me tétanise donc j'essaye de m'éloigner pour te protéger. Mais je me rends compte que ça ne marchera pas, je veux être avec toi et je t'aime Livia. Je t'aime.

- Part Éros.

- Mon cœur, pitié.

- Tu as été violent... tu as balancé des verres. Si c'est comme ça à chaque fois que tu te mets en colère désolé mais je ne veux pas vivre ça, je ne pourrais pas le supporter.

- Ça ne se reproduira jamais. Jamais. Et puis je ne te visais pas toi, je te le jure.

- Tu es tout le temps comme ça quand tu es en colère ?

- D'habitude je ne me mets pas en colère... écoute, je sais que tu m'en veux. Je sais que j'ai complètement merdé, je sais que ma réaction était abusée et je te demande de me donner une deuxième chance, je me rattraperais. Je t'aime et je ferais tout pour toi, s'il te plaît, par pitié, laisse moi me rattraper.

Elle me fixe un instant de ses yeux vitreux, j'aperçois l'hésitation qu'elle ressent.

Elle finit par céder.

Son corps se blottit au miens.

- Moi aussi je t'aime...

Je la serre de toutes mes forces.

DÉSIR Où les histoires vivent. Découvrez maintenant