DÉSIR

LVI : Paris

Livia

- On pourra voir l'Arc de Triomphe ? Et les Champs Elysées ? Encore mieux on pourrait aller au Jardin des tuileries ?!

Il ricane.

- On ira où tu veux ma princesse. Dit-il en venant au-dessus de moi pour m'embrasser.

Il nous a prit une suite, la plus haute de l'hôtel qui donne une vue sur Paris et la Tour Eiffel. Après tant de péripéties on peut enfin avoir notre Lune de Miel.

- On a un mois, on va tout visiter ne t'en fais pas.

Je souris.

- J'adore la France.

- Ils coupent les spaghettis ici.

- Mis à part ça ce pays est beau d'un point de vu culturel. Il faut absolument qu'on aille au Louvre.

- J'ai réservé aussi.

Je souris et l'embrasse alors que ça toque à la porte. C'est l'un des employés qui amène le petit déjeuner. J'attends qu'il sorte pour me retirer du lit et mettre ma robe de chambre.

- On peut y aller après avoir mangé ?

- Livia calme-toi, tu es surexcitée.

- Mais parce que j'ai jamais visité Paris !

- Et aussi parce que t'as tes règles. Vient manger ensuite on ira au Louvre.

Je m'approche pour prendre le petit déjeuner avec lui.

Je me sens comme une enfant en train de découvrir le monde. Je ne suis jamais allé autre part qu'en Angleterre et en Amérique. La France et la Grèce étaient mes pays de rêve.

Je me douche et m'habille avant qu'on s'en aille. L'une des premières fois où je me vêtue d'un tailleur avec un blazer et des talons, ça doit être en lien avec mes menstrues.

On arrive devant le Louvre. Et j'aperçois Diego Diaz.

Puisqu'il se dirige vers nous, je me doute que mon mari n'est pas préparé ça.

- Bonjour Livia, bonjour Éros.

- Bonjour Diego. Dis-je avant de tourner la tête vers mon mari. J'espère fortement pour toi que tu n'as pas fais de ma lune de miel un voyage d'affaires, sinon je retourne chez mon frère pour un mois quand on rentre en Italie et je te trucide. Je suis assez claire mon amour ?

- C'est le seul rendez-vous je te le promets.

- Il y a intérêt Éros.

- Soit heureuse que ce soit moi si ça avait été Dimitri tu n'aurais vraiment pas apprécié.

- Ceci ne justifie pas cela, et c'est pareille pour toi, ne me kidnappe pas mon mari.

Il ricane.

- Je compte le prendre seulement une matinée ne t'inquiète pas. Vous venez ?

On s'avance jusqu'à l'intérieur, et bizarrement ils ne font rien en voyant leurs armes.

J'imagine qu'ils sont au courants.