chapitre 12

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Une semaine est passée depuis l'incident chez Ilyas, j'ai pris des nouvelles de Matt et il n'a rien à par le nez casser. Je n'est pas croisé Ilyas, Isaacs je l'ai vue plusieurs fois il n'ose pu me regarder. Charlotte m’a expliqué que c'est Ilyas qui m'a trouvé dans la forêt ce soir-là, il m'a ramené jusqu'à mon lit.

Pendant cette semaine, je n'avais pas le goût de sortir beaucoup ou de manger, je ne sais pas, rien ne me donne envie. Je ne sais pas ce qui se passe dans ma tête, lui et moi nous ne nous devons rien, nous ne sommes rien après tout. Mon cœur saigne, je suis perdu. Je le déteste qu'il me fasse ça, je le déteste qu'il arrive à me mettre dans cet état. Quand il me regarde, je me sens comme vivante, comme l'unique diamant dans ce monde de brute. Quand il me touche cette chaleur, cette électricité qui joue entre nos deux peaux je ne peux me passer de cette sensation.

Charlotte arrive dans la chambre, elle s'assoit sur son lit et me regarde.

-Ça y est ta fini ta crise existentielle ?

Je la regarde, un sourcil levé.

-Ça fait une semaine faut peut être passé à autre chose nan? Me dit-elle agacé.

-Je n'ose plus croiser les gens...il m'a presque insulté de pute devant tout le monde. Dis-je en remontant ma couette sur ma tête.

-Oui c'est vrai, mais ta vue ton comportement aussi tout le monde vous regardé j'ai bien crus que vous alliez baisé devant tout le monde et heureusement que je te connais pour savoir que non. Me reproche Charlotte.

Je retire ma couette pour la regarder, elle me sourit.

-D'accord, je vais sortir, mais c'est gênant quand même. Dit-je honteuse.

Je ne veux pas lui parler de ce que je ressens ça serait trop compliqué, moi même j'y comprends rien à tout ça. 

Je vais prendre ma douche, m'habille de ma tenue de sport. Je sors sur le porche, je tourne la tête vers chez Ilyas. Sa voiture est là, je ne vois personne sinon. Je commence à courir vers le parc, vu qu'il est 17h, ça doit être calme pour courir. Mes écouteurs à fond, je cours à mon rythme, j'arrive. Je suis pré des jeux, je tourne la tête et vois la forêt pour je ne sais quelle raison mon envie d'y aller prend le dessus.

J'y rentre en faisant attention, les branches craque sont mon poids. Je n'entends plus rien, le calme règne. Je peux voir les oiseaux volés en haut des arbres, le feuillage verdoyant sur lesquels mes mains effleurent. L'odeur de la nature me ressource, l'appel de la nature me fait un grand bien.
J'avance encore et encore, je ne sais pas si je suis loin du parc mais je suis bien ici. J'arrive près d'un ruisseau, je m'y arrête, je peux voir un peut plus bas une biche boire à celui-ci. Je m'assois un moment pour observer l'eau couler, profiter du bruit qu'il procure à mes oreilles. Je suis sortie de mes pensées par des bruits, je remarque à ce moment que la nuit commence à arriver. Il doit se faire tard.

Je me lève pour rebrousser chemin mais un mouvement attire mon attention, un buisson à bougé. Je me tourne vers celui-ci pour m'y approché, je fais un pas quand le deuxième voulait suivre un grognement ce fait entendre brisant tout silence. Je n'ai pas peur, j'ai affronté pire comme bête. J'avance encore le grognement ce fait plus dur et dangereux, comme ci il voulait me dire de pas approché. Mais moi c'est mal me connaître, arrivé devant ce buisson l'hésitation me prend. Est-ce que je veux savoir quelle est cette bête ?

Je pousse les branches qui me gêne, pour voir apparaître un énorme loup ce mettre debout. Mon visage se trouve face à celui-ci, ma respiration est coupée. Je ne sais quoi faire fuir alors que je n'ai aucune chance ou ne pas bouger alors que je n’ai aussi aucune chance. Mais pour je ne sais quelle raison pour ma survie ou pour me faire chier mes souvenirs reviennent.

Je me souviens que des loups aussi gros que lui j'en ai vue, quand j'étais enfants j'en ai vu. Je n'avais pas peur, ils ne m'ont jamais fait de mal, je pensé que c'était grâce au gène en moi. Mais nan c'était juste des personnes avec qui j'ai grandi c'était ma mère, mon père, mon frère jumeaux. Cette famille que je maudis chaque jour, ces monstres que je ne souhaite ne pu jamais revoir.
Mais face à ce loup comment réagir est-il aussi un loup-garou ou un simple loup? Non, il est bien trop gros pour l'être.

À partir du moment où je me suis dit ça j'ai fait demi-tour sans fuir, juste en marchant. Je me rappelle des leçons que mon père m'avait données à cette époque, même si c'était lui en loup ne pas montré ça peur. Quand ils ont sous cette forme c'est le loup qui a le dessus majoritairement, si tu ne montres pas ta peur comme je fais il ne t'arrivera rien. Je marche vers le parc sans me retourner, je le sens me suivre.

Arrivé au parc au niveau des jeux, je me retourne pour le voir à nouveau. À ce moment, nos regards se croisent, il a des yeux marron. Je me plonge dans son regard, je peux voir comme de la tristesse, son regard me fait pensé à ce moment-là, à Ilyas. Pourquoi je pense à lui ? Peut-être parce qu’au fond il me manque.

Je vois le loup ce retourné pour aller dans la forêt, moi je prends le chemin pour la maison. Je ne sais pas pourquoi dans ma tête je n’arrête pas de pensée à Ilyas, le regard de ce loup m'a un peu perturbé.

Arriver je vais mangé avec ma famille, nous avons parlé de tout et de rien. Une fois fini j'aide à débarrasser, ensuite avec Charlotte nous nous sommes posé dans son lit devant Netflix. Une fois le film fini je suis allée dans mon lit, et je m'endors.

Où je suis ? Dans un rêve ? Je suis au milieu d'un grand prêt, il y a des fleurs de toutes les couleurs. Je peux apercevoir une personne, il est loin, je ne le reconnais pas. Je marche ou plutôt cours pour voir.

-Qui es-tu? Je crie en courant vers cette personne.

Il se retourne, mon cœur loupe un battement. Ilyas. Il est là devant moi sourire aux lèvres, un loup derrière lui. Il est grand des yeux aussi marrons que Ilyas, un pelage noir profond comme ses cheveux. C'est le même loup que la forêt.

Je me lève en sursaut, c'était quoi ce rêve bizarre ?

la fille & l'alpha Où les histoires vivent. Découvrez maintenant