chapitre 13

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Ce matin, je me réveille, je prends une bonne douche pour me réveiller. Je m'habille simplement d'un short, un débardeur et mes converses noirs. Je vais prendre mon café et ma pomme, je croise Evelyn, on ce parle rapidement puis je sors.

Je marche seul dans mon quartier, je lève la tête au ciel, des nuages gris. Il va pleuvoir. Mais je m'en fiche à ce moment-là, je veux juste marcher.

Au bout de quelques minutes, je commence à sentir des gouttes sur ma tête, puis ce qui suit d'une grosse averse. Au dirait pas que nous sommes en été à ce moment-là. À croire que le ciel comprend ce poids que j'ai dans ma poitrine. Je me retrouve vite entièrement mouillé, j'aperçois des arbres un peu plus loin. Je cours vers eux pour m'abriter, une fois en dessous des branches épaisses, je regarde ce temps de fou.

Je peux apercevoir au bord de la forêt, face à moi un homme, il me regarde sans me lâché des yeux. Ilyas. Il est tors nu avec juste un jeans, il est déchiré. Par quel miracle ce jeans arrive à tenir?
Je le regarde avec toute l'intensité que je peux lui transmettre, mais il ne bouge pas. Je veux qu'il vienne à moi, je veux sentir à nouveau son souffle chaud contre mon visage. Comme se soir la dans les toilettes. Je secoue ma tête pour me retirer ces images, je me mets mes mains sur mes joues déjà bien rouges. Cette pensée m'a clairement fait de l'effet, comment fait-il?

Je me retourne pour partir vers chez moi, malgré encore cette pluie battante. Je sens les gouttes me tomber sur la tête, mes cheveux son trempé. Mes vêtements le sont tout autant, mais j'aime cette sensation. Les gouttes coulent le long de mon dos, mes bras, mes cuisses jusqu'au sol. J'aimerai tellement que ça soit ses mains, je repense au toucher qu'il m'avait fait dans les vestiaires. Des frissons de désire me parcours tout mon corps jusqu'à mon bas ventre. Entre lui et moi, il a un désir qui cherche à être assouvi.

Une fois chez moi je vais me sécher, me met mon jogging et un tee-shirt trop large. Je m'allonge dans mon lit, je mets Netflix.

Je me réveille après une longue sieste, je ne me suis pas rendu compte que je me suis endormi. Il fait déjà noir, Charlotte n'est pas dans son lit. Je regarde l'heure, 22h.
Je mange un bout se soir il n'y a personne, sur le frigo un mot de Hector.

"Se soir nous somme pas la, petit restaurant en amoureux bisous"

Qu'ils profitent, je décide ensuite de sortir. Sur le porche j'ai envie d'aller le voir, pourquoi? Moi même je ne sais pas, sûrement des explications.
Je prends la direction de sa porte d'entrée, je frappe deux coups. Zachary ouvre la porte, il est torse nu. Ils ont quoi à être comme ça? Ils sont nudistes un truc comme ça? Je peux voir qu'il est aussi musclé que Ilyas, peut être pas autant, mais ce n’est pas désagréable à regarder. Mes joues chauffe, punaise retire toi ça de ta tête. Il me regarde de haut, je crois qu'il ne m'aime pas lui.

-Tu veux quoi? Me dit Zachary me retirant de mes pensé.

-Eu...Ilyas est là? Je demande avec hésitation.

Tu es la ma belle, va jusqu'au bout.

-Nan, mais il ne va pas tarder viens. Il se retourne pour que je rentre.

Je reste de bout à l'entrée, Zachary va s'asseoir sur le canapé. Je peux voir que la maison n'a pu rien avoir avec celle de la soirée, tout est rangé et propre.

-Assis toi je vais pas te mangé. Me dit froidement Zachary.

Je vais m'asseoir sur le canapé, à l'opposé de lui. Il fait flipper.
On attend quelques minutes, ça m'a paru une éternité. Je vois passé la porte d'entrée Ilyas, en me voyant il est surpris par ma présence ici.

-Que fait-elle ici? Dit-il en m'ignorant complètement.

Hé ho je suis la.

-Elle voulait te voir, je n’allais pas la mettre à la rue...tu m'aurais clairement frappé. Dit-il agacer.

Est-il toujours violent ?
Ilyas vient à côté de moi, il me prend par mon poignet pour que je le suive.
Le toucher est électrique, la chaleur de mon poignet monte dans tout mon bras. Cette chaleur est coupée quand il me lâche, nous sommes dans sa chambre.

-Que me veux-tu ? Me demande Ilyas en mettant un tee-shirt.

Je n’avais pas fait attention, il était toujours habillé de la même façon que tant tôt.
Il se tourne vers moi, je reste droite comme un piqué. Il passe à côté de moi pour allé s'asseoir sur son lit, je suis dos à lui.

-Alors t’a perdu ta langue ? Agacé et impatient.

Je me retourne pour lui faire face, en le voyant nos regards ce croise. Je déglutis.

-Je...je suis venue te demandé ce qui t'a pris l'autre fois? Dis-je avec difficulté.

Il me regarde intrigué par ce que je dis, il ne comprend rien.

-À la soirée avec Matt. Dis-je agacer.

-Ha ça rien. Dit-il détacher.

-Non pas rien....tu étais presque prêt à le tuer. Dit-je en colère.

-Je ne l'ai pas fait alors viens pas me faire chier avec ça. Dit-il agacer.

Je le regarde un moment, il a l'air complètement détaché par cette situation. Comme si ce n’était rien ce qui s'est passé, mais pas pour moi.

-Explique-moi!!! Tu t'énerves sur une personne qui ne t'a rien fait comme ça toi ?! Dit-je hors de moi.

Il lève la tête et me regarde, je peux voir la colère dans ses yeux.

-Il n'a pas rien fait! Il n'a pas à toucher ce qui est à moi!! Dit-il aussi hors de lui.

Il ce lève du lit pour s'approcher de moi, nous nous faisons face à face, je peux sentir son souffle qui ce fait fort sur mon visage.

-Tes a moi !

C'est trois mots sortis de sa bouche, une sensation de gifles sur mon visage. Pourquoi trois mots me font cet effet? Je ne suis a personne, je ne suis jamais et ne serai jamais à personne. Je vais faire mes études de droit, devenir une grande avocate spécialisée dans les affaires de familles. Je vais aider le plus d'enfants possible et mourir. Mourir seul et être oublié de tous, voilà mon projet.

-Je ne suis pas à toi tes complètement fou mon vieux ! Dis-je hors de moi.

Je me retourne pour partir, ma main sur la poignée. Je sens son torse contre mon dos, sa main sur la porte pour pas que je l'ouvre. Je me retourne j'essaye de le pousser, c'est comme si j'essaie de poussé un mur. Il me regarde, je peux apercevoir une lueur de désir.
Il me prend le bras et me jette sur le lit, la peur me monte à cet instant. Je recule sur le lit pour pouvoir m'éloigner de lui, il prend mes chevilles pour qu'il puisse se coller à moi. Un petit cri m'échappe d'entre mes lèvres sans le vouloir. J'essaie avec tant bien que mal de le repousser, les larmes me montent. Non non pas ça, pas encore.

Mais au moment où je lève la tête, il n'a pas bougé, je peux voir comme de la tristesse en lui. Il me lâche et me laisse partir, je cours jusque chez moi dans ma chambre.
Une fois dans celle ci, je vais me passé de l'eau sur le visage à fin de me calmer.
Je m'assois sur le carrelage froid, ma respiration est saccadée. Je pose ma main là où est mon cœur, comme pour me calmer, je lève la tête vers le plafond pour ne pas laisser couler mes larmes.

la fille & l'alpha Où les histoires vivent. Découvrez maintenant