Chapitre 36

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** Ava **

La neige tombe beaucoup, nous sommes en décembre, bientôt Noël. Ça fait trois semaines que je ne l'ai pas vue, on s'envoie peu de messages. J'ai peur de le déranger, je sais qu'il a beaucoup de travail. Estelle me donne des nouvelles, ils s'appellent tous les jours, elle doit faire son petit contre en du.
Le travail pour moi se passe bien, j'ai de nouveaux dossiers. Les choses sérieuses ont commencé, je dois gérer plusieurs dossiers en même temps. Steve et moi, nous travaillons ensemble, nous sommes binômes.
Charlotte a droit à avoir des appels, tous les jours, avec Isaacs. Quelle chance. Moi j'ai droit à des bonnes nuits le soir. La journée comme j'ai dit que je ne veux pas le déranger, j'attends qu'il vienne me parler.

Nous sommes vendredi, je suis à mon bureau. Sur un dossier, Estelle me suit comme mon ombre. Ce n’est pas possible, mon chef m’a demandé comment se fait-il. Je lui est répondu, que c'est une cousine avec des soucis mentale. Je dois la surveillé, Estelle ma fait un regard noir se jour la. Deux jours après, j'avais un peu perdu en crédibilité. Un collège était venu me voir a la cafétéria, il était comment dire, chiant ? Elle ces levers, lui a foutu une droite et lui a clairement fait comprendre que j'étais prise. J'étais bouche b, je ne m’attendais pas à ça. Ensuite, on a fini au bureau du chef, je me suis mille fois excusé auprès de mon collègue ainsi que mon chef. Il n’a pas porté plainte, j'ai juste du accepté un restaurant avec lui. Sans Estelle dans les parages. J'y suis allé, ça s'est bien passé,en reparlant de ce moment fort gênant avec lui, on en a rigolé plus qu’autre chose. Charlotte ma dit que Estelle faisait les cent pas, elle a injurier mon collègue. C'était drôle apparemment.

Midi sonne, nous allons suivit de Steve et Marie manger. Avec nos plateaux, nous allons nous installer à une table. Depuis cette histoire, pus aucun collège n'ose me regarder, trop peur de s'en prendre une.

-Tu ne t'ennuies pas trop ici? Demande Marie à Estelle.

-Non, je m'amuse bien. Répond celle-ci ironique.

-Tu peux passer à mon bureau d'accueil quand tu veux, elle ne va pas s'envoler.

-Oui c'est vrai, peut être que je ferais ça à l'avenir. Pour la laisser respirer. Dis Estelle en me faisant un clin d'œil.

Elle sait que cette situation ne me plait pas, en tout cas, le fait qu'elle me suit h24. J'aime le fait qu'elle soit là, mais pas quand je suis au boulot. Rien ne peut m'arriver ici.
Une fois finis, nous retournons tous à nos bureaux respectifs. Estelle reste un peu avec Marie, je m'installe devant mon ordinateur pour me remettre sur mon dossier.

Dans l'après-midi Marie m'appelle sur mon téléphone pro.

-Il y a quelqu'un qui souhaite venir te voir. Dit Marie.

-Oui envoie le moi, sans Estelle s'il te plait.

On raccroche, je la vois suivie d'un homme.

-Merci Marie. Lui dis-je.

Elle sort du bureau, je fais signe à l'homme de s'asseoir. Je me réinstalle sur mon siège, je regarde l'homme. Il a une quarantaine d'années, il a un air mauvais, mais je passe outre.

-Que puis je pour vous monsieur?

-Monsieur Goths

Quand j'entends son nom de famille, mon cœur s'arrête, il est de la famille de l'homme qui battait son fils Jack.

-Je suis le frère de celui que vous avez foutu en tôle, je savais qu'il le battait. Mais il aimait son fils, il avait juste un mauvais caractère.

-Monsieur Goths, je suis désolé pour vous. Mais j'ai fait mon travail, et même s’il a mauvais caractère se n'est pas normal de battre son enfant.

-Il ses suicidés madame.

Il me regarde son air est encore plus mauvais, je peux voir de la haine. Je ne me sens pas en sécurité, je sens que quelque chose va se passer. Un mauvais truc.

-Toutes mes condoléances, vraiment.

Je baisse ma tête, ses yeux accusateurs me mettent mal à l'aise.

-Vous pouvez l'être j’en est rien n’a faire, c'est de votre faute ! Dit-il en se levant.

Je lève la tête vers lui. Il met sa main dans son manteau, il sort une arme. Il la pointe sur moi, tout se passe vite. Il tire. Je sens une douleur, dans mon ventre. Je mets mes mains là ou j'ai mal, je baisse ma tête. Du rouge apparait devant mes yeux, ma chemise blanche, une énorme marque de sang grandi à vue d'œil. Je lève la tête vers l'homme, Estelle arrive au même moment. Elle désarme monsieur Goths, la sécurité arrive pour s'occuper de lui. Estelle a cours vers moi, toujours assise sur mon siège. Elle me prend pour m'allonger au sol, elle appuie sur ma blessure. Mes paupières sont lourdes, mon corps l'est tout autant.

-Ava reste avec moi ! Me dit Estelle.

-Estelle....pardonne moi. Dis-je entre deux souffles.

Oui je souhaite qu'elle me pardonne de ne pas l'écouter. Qu'elle veut juste ma sécurité. Mon corps à froid, c'est donc comme ça que je vais mourir? À cause d'un homme qui voulait se venger. C'est ça la mort?
J'ai mal, j'ai froid. Mes paupières veulent se fermer, mon corps ne peut plus bouger. Je ne souhaite pas mourir. Je veux vivre. Être avec les personnes que j'aime. Evelyn, Henry,Charlotte, ma famille à qui je dois tout. Lily, Emma, Williams, Liam, mes amis qui me manquent. Marie, Steve, mes collègues et amis. Estelle mon amie, je sais qu'elle s'en voudra pour longtemps. Si je dois mourir aujourd'hui, je lui souhaite de passer à autre chose de ne pas s'en vouloir. Ilyas, l'homme que j'aime plus que tout. Je ne veux que son bien, qu'il ne reproche pas à Estelle, rien n’est de sa faute. C'est la mienne, je le sais.  Je laisse mes paupières se fermer, surement la dernière fois pour moi. Je laisse faire mon corps. Vais-je survivre? Comme j'ai survécu dans mon passé.

la fille & l'alpha Où les histoires vivent. Découvrez maintenant