Une semaine est passée, nous sommes restés une semaine ensemble. Nous avons passé de bons moments, nous avons dormi ensemble tous les soirs. La journée, on ne se voyait pas beaucoup, le soir, il était avec moi. J'ai contacté Hansa pour lui donner des nouvelles. Je n'ai pas encore parlé avec ma famille, j'appréhende.
Nous montons dans une voiture, Isaacs est au volant. Le trajet se fait dans un silence. Ilyas est assis à côté de Isaacs et moi derrière. Par moment, Isaacs me regarde par le rétro intérieur. Nous passons le panneau Sainte-Thérèse. Une boule monte dans mon ventre, j'ai peur. Ilyas m’a dit que ça va bien ce passé, qu'ils ne m'en veulent pas. Mais ça me fait peur, je sais qu'une fois avec eux. Ilyas va repartir, il me la dit. Je ne veux pas le quitter. On s'est beaucoup rapproché pendant la semaine qui s'est écoulée. Je me sens bien avec lui, je sais que rien ne peut m'arriver.
Nous nous garons, devant la petite maison de mes parents. Ilyas sort pour m'ouvrir la porte. Il me tend la main, j'y dépose la mienne. Il me regarde tendrement, le temps d'aller jusque-là porte d'entrée. Une fois devant, il toque. Il se penche vers moi puis me chuchote dans l'oreille.
- Ça va aller, ne t'en fait pas.
Ses mots me rassurent, jusqu'a que la porte s’ouvre. Charlotte. Nous sommes l'une face à l'autre. Elle me regarde, elle s'approche de moi. Elle pose ses deux mains sur mon visage, elle regarde chaque trait de celui-ci. Comme si elle voulait vérifier que ça soit bien moi, que tout va bien. Ses yeux brillent, elle va pleurer. Je la connais. Et sans grand étonnement elle me prend dans ses bras en pleurant à chaudes larmes.
- Ava, tu m’as tellement manqué. Dit-elle.
Elle m'avait manqué aussi, ils m'avaient tous manqué. Henry suivis de Evelyn arrivent.
- Rentré rester pas dehors. Dis Henry souriant.
Charlotte me lâche, puis me prend la main pour m'attirer à l'intérieur. Je ne mettais pas rendu compte, que Ilyas m'avait lâché la main. Nous allons au salon, Ilyas reste à l'écart. Ma mère n'arrête pas de pleurer, elle m’a prise dans ses bras si réconfortants. Henry a voulu en faire de même, mais je me suis raidi. Je me suis excusé, il ne m'en veut pas, il comprend.
- Cas tu as fait quoi pendant un mois? Me demande Evelyn.
- J'ai commencé la box thaï, j'ai visité Paris.
- C'est une belle ville hein? Me demande Henry.
- Oui, elle est magnifique, je comprends pourquoi vous aimerez y retourner.
- Je suis trop jalouse, j'aimerais trop y aller. Ce plaint Charlotte.
- Si tu veux, on ira ensemble, je pourrais revoir mon amie. Lui dis-je.
- Oui!!!! Cet été ça te dit ? Dis Charlotte.
- Avec plaisir alors.
Nous avons encore parlé ensemble, mes parents ont mille fois remercié Ilyas. D'ailleurs, le moment de nos séparations arrive. Nous sommes sur le porche, Charlotte suivie de mes parents qui lui dise au revoir.
- Aller on va les laisser a deux. Dis Charlotte.
- Pourquoi ma chérie? Dit ma mère.
- Maman!!
- Aller mon amour, on rentre laisse ta fille profiter encore un peut, de son amoureux. Dit mon père.
- D'accord. Souffle ma mère.
Ils rentrent tous à l'intérieur, nous laissant seules. Ilyas et moi. On se regarde un peu gêner. Puis on se met à rire, ils sont fous.
- J'adore ta famille. Me dit Ilyas amusé.
- Moi aussi, ils sont incorrigibles.
- Faut que j'y aille.
- Je sais. Dis-je en baissant la tête.
Il relève ma tête, avec sa main. Nos regards se sculptent, pour ne pas oublier une seule miette. On ne veut pas oublier le visage, de l'un et de l'autre. On se reverra, mais pas tout de suite. Il me prend dans ses bras musclés, il hume une dernière fois mon odeur. Il veut l'emporter avec lui. Je sens mes yeux bruler. Je ne dois pas pleurer. On se sépare, je regarde ses yeux. Ils brillent. Veut-il aussi pleuré? Il se retourne, il va vers la voiture, ou ce trouve encore Issac. Il monte côté passager, il démarre. Je ne loupe pas un moment, jusqu'à ce que je ne puisse plus le voir.
Nous voilà à nouveau, loin l'un de l'autre. Je suis triste de cette séparation, mais je ne dois pas. Sinon je risque, d'à nouveau être éperdument amoureuse de lui. Le suis-je déjà ? Au final, est-ce que mes sentiments sont un jour partis? Comme ma mémoire. C'est lui que j'ai vu, quand j'étais entre la vie et la mort. Est-ce que c'était une façon d'avoir quelque chose, ou quelqu'un, pour qui m'accrocher à la vie? Ou est-ce juste le destin qui fait tout pour nous retrouver ?
Je rentre dans la maison, ma famille me regarde tous heureux. Avec Charlotte, nous allons dans notre chambre.
- Tu vas faire quoi maintenant ? Commence Charlotte.
- Je ne pense pas reprendre le travail.
- Pourquoi?
- J'ai bien réfléchi, pour le moment je ne me sens pas prête. Je vais continuer à m'entrainer à la boxe.
- Tu vas rester chez moi, j'espère.
- Si tu veux toujours, oui.
- Bien sûr que je veux de toi, chez moi.
Elle me prend dans ses bras, nous en avons besoin. Nous n’avons jamais été séparés aussi longtemps.
- Je t'aime Charlotte, tu m'as manqué.
Les larmes coulent, je n'arrive pas à les contrôler cette fois. J'ai tellement sur le cœur. Des regrets, de la culpabilité, de la tristesse.
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la fille & l'alpha
WerewolfElle a été un paria au sein de sa famille, une erreur de la nature. Elle a été mal mener, humiliée, déshonorer et insulter. Tout son passé fait d'elle aujourd'hui une femme forte, elle veut réussir. Mettre au service des autres pour les aider, comme...