la fille & l'alpha

Chapitre 49

** Ava **

Le lendemain, de mon arrivée dans cet hôtel. Je me réveille doucement, j'ai eu une nuit agitée. Encore des cauchemars. Je me lève, dans la salle de bain, je prends une bonne douche. Une fois fini, seulement habillé de mon peignoir. Je regarde quelle tenue mettre. Mon programme d'aujourd'hui, aller m'entrainer au combat. Hier j'ai trouvé, une salle de boxe thaï. Je me suis inscrite, je commence aujourd'hui. J'ai besoin de me défouler, d'apprendre à me défendre. Ça ne sera pas évident au début, mais apparemment j'ai un bon coach.
Je mets donc une brassière noire, un legging de sport noir. Un sweat-shirt noir, mes baskets blanches. Dans un sac a dos je mets tout ce don j'ai besoin, direction la salle.

Je rentre à l'intérieur, la fille d'hier vient me voir. Elle est magnifique, elle a une peau hâlée comme moi. De longs cheveux, attachés en tresse. Elle a les épaules carrées, des cuisses musclées.

- Salut, prête pour ton premier court? Me dit-elle.

- Eu oui, je crois.

- Au fait je m'appelle Hansa, c'est moi ton coach.

Elle m'explique où sont les vestiaires, le fonctionnement de la salle. Elle me présente à d'autres personnes qui travaillent ici. La salle est grande, il y a des sacs qui pendent. Le sol est rouge, avec des zones en bleue. La ou ce trouve les sacs de frappe. Au fond, un grand ring trône, il y a des bancs pour faire des pauses ou poser sa bouteille d'eau.

- Aller on va voir, de quoi tu es capable, je veux voir ta force.

Nous avançons vers un sac de frappe, je retire mon sweat. Je pose sur un banc ma bouteille avec mon pull. Je me mets face au sac, Hansa m'explique comment me tenir. Elle me montre comment bien frappé, une fois montré, qu'elle me passe une paire de gants. Je commence à taper, droite et gauche. Je fais comme elle ma montrée plutôt, j'aime bien. Je donne toutes mes forces.

Le temps passe, à midi nous arrêtons. La première séance s'est très bien passée, elle est plutôt satisfaite de moi. On se redonne rendez-vous demain matin, même heure. Je salue tout le monde, puis sors. Sur le chemin du retour, je me suis arrêté à une boulangerie. J'ai pris un sandwich, j'ai tout dévoré.

Dans ma chambre, je prends une douche. Je m'habille d'un jeans boyfriend bleue foncé, un teeshirt suivi d'un sweat-shirt noir. Mes baskets blanches au pied, mon sac a dos en place sur mon épaule, je sors.

Je déambule dans les rues de Paris, je prends des photos avec un appareil acheter la veuille. Noël est passé, mais les décorations sont encore présentes. Il fait froid, mais pas autant que dans mon pays. Je décide d'aller à la tour Eiffel, avec un plan de la ville pris à l'hôtel j'y vais.

Devant cet édifice de fers, je suis subjugué par sa hauteur. Je vais en dessous, je lève la tête. Mon Dieu que c'est haut. Je continue mes photos, je veux me souvenir de mon voyage. Je me sens bien ici, je me sens mieux du moins. Je ne pense plus à mon malheur passé. Mes souvenirs reviennent encore. Je me rappelle tout de ma famille adoptive. Tout de ma famille génératrice. Tout de Ilyas. Mes sentiments pour lui ne sont plus. Peut être un jour, ça reviendra, je ne sais pas. Mes années a l'université, mes amis, mon petit appartement a Montréal. Je connais ma vie d'avant. Mais la douleur est encore présente, celle de ma famille génératrice, celle que j'ai eue quand il ma quittée. Tous mes revenus. Mais je ne veux pas revenir pour autant, je ne veux pas croiser leurs regards. Le sien. Je fuis comme une lâche, face à la réalité.

Je décide d'aller au tombeau de Napoléon. Il n'est pas très loin. Une fois à l'intérieur du bâtiment, d'en haut je regarde le tombeau. Il est beau avec plusieurs moulures, en marbre marron. J'aimerais qu'un jour, on se souvienne de moi quand je ne serais plus là. Qu'on continue de se rendre sur ma tombe. Aujourd'hui, je continue de survivre. Comme je l'ai fait pendant tant d'années. Il est rentré dans ma vie, il a été comme un second souffle pour moi. Je me souviens qu'il a été une partie de ma joie en ce monde. Que Charlotte la été, tout autant que Ilyas.

Je retourne à l'hôtel, ce soir je sors. Je dois me préparer pour. Une fois arrivé, je passe d'abord à l'accueil prolonger mon séjour. Je reste encore trois jours. Dans ma chambre, je regarde quelle tenue mettre. Je me décide donc a porté une longue robe, elle m'arrive aux chevilles, elle est rouge avec de fini bretelles. Elle est fluide, on ne pourra pas voir mon corps. Je mets une veste en cuir noire, des escarpins transparents. Avec les conseils de Nicolas, je me rends dans un club.

Sur place je vais au bar, je demande une shot de vodka. Apparemment, je prends toujours cette boisson. Je bois d'une traite, la boisson me brule la gorge. J'aime bien. La musique est forte, elle remplit mes oreilles. Je vais sur la piste de dance qui est pleine. Je me déhanche, mes mains dans mes cheveux détachés. Je ferme mes yeux pour encore mieux apprécier la musique. Je veux que le temps se fige à cet instant. Je retourne plusieurs fois au bar pour une shot de vodka. J'ai chaud, mais peux importe je suis bien. Je ne pense à rien, je danse. Personne ne m'attend, personne ne souhaite me voir. Alors, autant vivre comme si c'était le dernier jour. Sans rien penser. Ni a la famille ni aux amis. Je veux juste dansé, boires a me bruler la gorge. Je veux rester ici, à Paris. Je ne veux plus rentrer. Retourner dans cette vie, qui n'est plus la mienne. Pourquoi y retourner ?