chapitre 14

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Je viens de finir de nettoyer entièrement la maison, j'espère que mes parents seront satisfaits. J'entends la porte d'entrée claquée, je vais voir c'est mon père. Je décide d'aller dans ma chambre dans la cave, elle n'est pas bien grande. J'ai juste ce qui faut un lit avec un matelas bon à jetée, une armoire avec juste une tenue par jour donc 7 et mes sous-vêtements. Les murs sont en pierre et froid, l'humidité est clairement présente dans cette pièce.
Au bout d'un moment, j'entends mon père m'appeler. Quand j'entends sa voix grave, la peur me monte.

-Esclaves viens ici! Il n'est clairement pas content.

Je monte avec la boule au ventre, qu'est-ce que j'ai fait? J'arrive dans la cuisine tête baissée, je n'ai pas le droit de posé mes yeux sur ma famille n'y personne d'autre.

-Ta pas nettoyer se coin du plan de travail! Me dit-il en pointant, je plan de travail en question.

-Pardon je vais je faire de suite. Dit j’en accours pour le faire.

-Attends-je vais t'aider! Me dit-il en colère.

Il prend ma tête et la pose violemment sur le plan de travail, il fait des allée et retour avec mon visage. Je ravale mes larmes, il ne le mérite pas.

-Pleurs! Je veux te voir pleuré, me supplier! dit-il.

Me voyant indifférente, il passe à l'étape suivante qui fait que je craque à chaque fois. Il décide de baisser mon pantalon avec ma culotte, il déboutonne son pantalon pour laisser sa verge sortir. Puis la il me pénètre avec force, je laisse échapper à un crie de douleur. Il fait plusieurs va et viens, mes larmes coulent, je lui supplie de s'arrêter qu'il me fait mal. Puis il se retire pour jouir sur mes fesses, il me jette au sol et part. Il me laisse là sur le sol froid de la cuisine, je me rhabille et je vais dans ma chambre. Je ne suis qu'un zombie à ce moment-là comme après chaque fois qu'il me punit.

Je me réveille en larme et criant dans ma chambre, Charlotte me rejoint inquiète et me prend dans ses bras.

-Ça va aller ma belle ta rien a craindre c'était un mauvais rêve. Me dit-elle en me caressant mes cheveux.

Non, ce n'était pas un cauchemar, c'était un vieux souvenir enfoui comme tant d'autres en moi. Nous sommes restés un moment comme ça, je lui explique. Elle a les larmes aux yeux et me prend dans ses bras, elle sait ce que j'ai vécu. La sentir près de moi me soulage.

-Comment ça se fait que se souvenir soit là? Me demande-t-elle inquiète.

Je lui explique ce qui s'est passé avec Ilyas, pour moi l'action qu'il a eue en était la cause.

-Il va m'entendre ce connard beau gosse! Dit-elle avec une pointe de colère.

Elle m'a toujours sur protégé, surtout en ce qui concerne les garçons. Elle a beau me dire parfois de foncer, elle sait ce que j'ai subit. Pour elle, je dois tourner la page et faire les choses à mon rythme, apprendre à connaître le garçon et voir si je peux lui faire confiance. Mais j'ai toujours eu du mal, alors je me suis toujours dit que je finirais seule. Après ça, elle s'allonge à côté de moi, on s'endort.

Le lendemain, je me lève j'ai décidé d'aller me vider la tête, mais avant on doit aller au salon, réunion de famille.

-Alors comme chaque année moi et ma dulcinée, nous allons partir une semaine. Dis Hector.

A oui j'avais oublié la date d'anniversaire de mariage approche, à chaque fois ils partent une semaine à deux. Une seconde lune de miel.

-Oui, on part cette année en Australie. Dis Evelyn toute contente.

Charlotte et moi sommes heureuses pour eux, ils vont donc finir leurs valises pour partir au soir. À chaque fois qu'ils partent, je m'inquiète toujours pour eux.

Je profite pour aller m'asseoir sur un banc dans le parc, j'observe les enfants jouer. Une telle innocence, des yeux qui brillent en voyant leurs parents. J'aurais aimé pouvoir profiter de mon innocence longtemps, j'aurais aimé aussi avoir les yeux brillé en voyant mes parents encore longtemps. Je sens une personne s'asseoir à côté de moi, mes muscles se crispent. Je tourne la tête pour voir Ilyas à mes côtés, il regarde les enfants.

-Ça va? Me dit-il détacher.

Je ne réponds pas et reprends ma contemplation, les enfants. Je sens son regard ce posé sur moi, sûrement car je ne lui réponds pas.

-Je t'ai entendu crié dans la nuit.. Me dit-il hésitant.

Quoi ?? J'ai crié si fort, je ne pense pas, mes parents nous l'auraient dit. Enfin, je pense, ils étaient tellement habitués au début quand je suis arrivé. Peut être qu'ils n'ont pas voulu me chagriner, ne pas mis faire repensé.
Je le regarde surprise de ce qu'il vient de dire, j'attends une suite.

-Jetait réveillé et ma fenêtre ouverte. Me dit-il comme une évidence.

-Je...eu....oui ça va. Dit-je abasourdi.

Je me lève pour pâtir, il me prend la main.

-Parle-moi....j'ai bien vu la dernière fois dans tes yeux. Me dit-il avec une pointe de tristesse dans sa voix.

Je le regarde silencieusement, je ne sais quoi lui dire. Le fait de le savoir triste me rend tout autant. Nous sommes comme connectés lui et moi, c'est tellement bizarre. Et puis pourquoi est-il tout d'un coup si, doux avec moi alors qu'il paraît si, détaché du malheur des autres.

-Peut-être un jour.. Avec une petite voix, presque inaudible.

Puis je retourne à la maison, mes parents ne vont pas tarder à partir. Nous les aidons à tout mettre dans la voiture, une fois prêtes, nous sommes devant la maison.

-Vous allez trop me manquer. nous dits Evelyn en nous prenant dans ses bras

-Ça va c'est une semaine mon amour. Dis Hector amusé comme chaque année.

-Laisse-moi profiter encore de mes bébés. Dits Evelyn larme à l'œil.

Nous profitons d'un petit instant de cette étreinte, on ce sépare, je leur dis de faire attention.Puis ils montent et partent. Charlotte et moi nous retournons dans la maison vide, elle me dit qu'elle a rencard ce soir alors je serais seul.

-Tes surs ça ira ? Me demande Charlotte encore inquiète pour moi.

-Mais oui, profite de ton rencard. Lui dis-je avec un grand sourire.

-Le moindre problème, tu m'appelle et je rentre.

Quand je vous dis qu'elle est trop protectrice.

Arriver au soir, je suis seule dans le salon, je vais dans ma chambre à la fenêtre. Je l'ouvre et m'appuie sur l'encadrement, je regarde vers la fenêtre du voisin. Ilyas a pu m'entendre ? Ça me paraît tellement improbable. Puis ce rêve avec lui et le loup me refait surface, ses mots "Tes a moi" me reviennent. Une possibilité me vient en tête, mais ça me paraît impossible. Pourquoi ? Parce que je connais ce monde, j'aurais vu des signes. Mais plus j'y pense plus tout me remonte en tête. Toujours accompagné par deux amis, sa prestance, les montées de colère, cette force quand il a jeté Matt, le jour où je l'ai vue sous la pluie, ses mots, une bonne ouïe apparemment. C'est comme une évidence, mais ça fait tellement longtemps que je suis éloigné de ce monde que je me trompe peut-être.

la fille & l'alpha Où les histoires vivent. Découvrez maintenant