3 jours en enfer

231 31 0
                                    

Adam

Pour résumer ce qu'il s'est passé ensuite :


Ils n'ont pas mis longtemps pour me rejoindre, j'étais soulagé presque tous mes frères ont envahis la boîte, alors tout mon corps avait mal de cette incertitude qui me rongeait. Biensûr ils n'ont pas appelé les flics, mais comme ils ont retenu tout le monde dans une autre partie du club, en veillant à ce qu'aucun des clients ne partent pour les interroger plus tard. Les poulets ont débarqué malgré tout, appelés par le patron lui même. 

Pour la première fois j'avais peur, mais pas pour moi, mettant mes nerfs à fleur de peau, prêt à tout dégommer autour de moi.

Quand ils ont su et vu ce qu'il s'était passé, les flics ont rapidement pris les choses en main en rejoignant l'endroit où se trouvait les clients, en les empêchant de fuir, sourds à la menace de certains, en prenant le relais de ceux qui les surveillaient et ont appelé du renfort pour pouvoir interroger tout ce petit monde et la police scientifique en nous demandant si nous avions patauger dans la mer d'indice que représente les toilettes. Ils ont été  déçus d'apprendre que oui et nous ont dis que l'équipe spécialisée pour récolter les preuves s'occuperait de ce désagrément dès qu'ils pourront, étant surchargés de travail, vu le foutoir dans les WC. Alors que l'on refaisait le parcours de la soirée avec eux, pour comprendre ce qu'il s'est passé. La police scientifique en a profité pour prendre les fringues d'un Ruffin inconscient en les remplaçant par une horrible blouse d'hôpital avant de se retrouver en caleçon. Ils ont prit ses empreintes pour le retirer de la listes des suspects, comme à chacun de nous, plus quelques poils, qui traînaient et nous ont viré des lieux en nous disant qu'ils prenaient le relais, ce qui ma légèrement énervé (ironique). Raphaël a tenu à accompagner Ruffin à l'hôpital pour ne pas le laissé seul quand une ambulance a débarqué en catastrophe, sirène hurlante, pendant que je faisais les cent pas, à bout de nerfs  devant l'entrée.



Heureusement, le temps que la police arrive, ça m'a permis de voir que son portable n'était nul part, alors soit c'est lui qu'il l'a, soit elle l'a encore sur elle et je prie pour la première fois que ça soit la  deuxième idée, car en général les gens ne laissaient jamais leurs portables aux vestiaires, ils le gardent toujours sur eux au cas où. Je sais aussi qu'en général les filles coincent leurs portables soit dans leurs soutifs, soit à l'arrière de leurs jeans ou quand elles sont en robe dans leurs culotte. Et très franchement, je ne sais pas comment elle était sappée et ça me rendait malade de ne pas savoir.

Je sens que si on reste là, je vais finir par craquer, en étouffant dans ce stresse, qui pèse une tonne sur ma poitrine, m'empêchant de respirer.

J'en ai marre, je veux la voir, mais je ne peux pas, elle est loin de moi ma Lou, où es-tu bon sang ?

Et une idée sans doute ridicule me vient, et sors mon portable de ma poche pour demander à Styve par message comment Lou était sappée.

__ Comment était elle habillée ? ne lui laissant aucun répit. 

Je n'eu pas à attendre longtemps pour avoir une réponse. 

__ Qui ça ?

__ Lou imbécile ! je grogne frustré. 

__ Très sexy, mais pas trop. 

Qu'est-ce qu'il est con quand il s'y met, je me dis en levant les yeux au ciel et grogne même s'il ne me voit pas.

__ Soit plus clair du con !

__ Pantalon en cuir taille haute et un haut un peu décolleté rouge, super sexy, des petits talons, ouais...ouais c'est ça, dit-il en pleine réfléxion. 

Égaré ( En Cours De Correction)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant