comme une évidence

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Lou black

Je suis incapable de me rappeler de tout ce qui est arrivé, dans les toilettes de cette boîte de nuit. Je me souviens juste qu'un bikers dont j'ai oublié le nom, m'a accompagné aux toilettes en faisant preuve de respect et en me soutenant pendant que je vomissait tripes et boyaux. 


J'étais en capacité de le remercier pour son soutien, mais ce qu'on n'avait pas prévu, ce sont les deux personnes de plus, qui nous attendaient derrière la porte de la cabine où je m'étais réfugiée pour soulager mon estomac.


Le pauvre à peine avais-je terminé, qu'il reçu un coup derrière la tête et qu'on me sorti de force par la porte de secours, un bâillon scotché à ma bouche, les mains ligotées par des bracelets de serrage.


__ Magne toi, ton prince charmant t'attend, se marre l'un d'eux.


Tout ce que je peux vous dire sur les deux mecs qui m'ont enlevée, c'est que ce sont aussi des motards de corpulence assez impressionnante avec une gueule patibulaire et vu le logo brodé sur leurs blousons, pas de doute sur qui c'était, ils n'étaient pas tous mort.


Cette constatation me fait froid dans le dos, mais je n'avais aucun moyen maintenant de prévenir qui que ce soit, je ne pouvais que subir.

On me bande les yeux en m'obligeant à aller plus vite et même si je ne voyais rien, je savais qu'on me forçait à monter dans un coffre, dans l'inconfort le plus total les bras attachés dans le dos.


A un moment la route fût chaotique, car je cognais ma tête sur le coffre, ne pouvant m'empêcher de gémir de douleur, en m'entendant l'un d'eux rit en se foutant de moi et l'autre l'engueula pour l'obliger à ralentir, paraît il qu'il me fallait en un morceau pour ce qui allait suivre, ce n'était pas rassurant sur la suite des événements. 


Puis après un temps, qui m'a paru long, la voiture se stoppa brutalement, le coffre s'ouvrir sèchement pour me faire sortir de là sans ménagement. Malgré mes protestations, dont ils n'avaient rien à foutre, ils me traînent de force vers un endroit, alors que je ne voyais rien et me tords la cheville plusieurs fois, mais là aussi mes kidnappeurs s'en foutaient. On m'obligea à m'asseoir sur une vieille chaise, qui au grincement sous moi, me fit comprendre qu'elle était rouillée, puis on libéra mes poignets pour les rattacher bien vite à la chaise, les poignets ligotés aux accoudoirs et les pieds à ceux de la chaise, je ne pouvais plus bouger. Quand enfin je retrouve la vue et franchement voyant qui se tenait devant moi mal en point, je préférais qu'on me laisse le bandeau. 


__ Declean soufflais-je, altérée par le désespoir, ça n'allait donc jamais finir. 


__ Bonjour Poupée, heureuse de me revoir ? me dit-il de sa voix grave et légèrement affaiblie. 


Un homme, non un géant, était à ses côtés en le soutenant par la taille et en le maintenant debout, malgré tout il essayait de cacher sa douleur par une grimace faisant mine que tout allait bien, ce qui me fit lever les yeux au ciel. 

Égaré ( En Cours De Correction)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant