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CHAPITRE 15.


Zeineb est finalement arrivé et nous avons commencé le repas. C'était très bon malheureusement, j'aurais voulu que ce soit degeu afin d'alimenter ma haine envers ce foutue Rayan.
Enfin bref, on a passé un super moment.

Après le resto on est parti faire du quad, il était déjà tard alors nous sommes rentrés juste après ça. On était crevé ! Ismael nous a emmené, Zeineb et moi, jusqu'à chez moi puis est reparti je ne sais où.

J'étais entrain de me démaquiller dans la salle de bain pendant que Zeineb prenait une douche.



« — C'est méchant mais j'ai utilisé Ismael pour leur faire fermer leurs gueules.

Zeineb — T'as bien fais. Elles sont ridicules.

— Elles veulent pas lâcher l'affaire. À quel moment elles vont comprendre que j'en veux pas de ce foutue Amir.

Zeineb — Après y'a même pas quelques jours tu pleurais pour lui quoi.

— Après t'avais pas besoin de me rappeler ça quoi. »


On en rigole et nous continuons la discutions.


« — Eh t'as bien aimé le resto ?

Zeineb — Oui ça allait et toi ?

— C'était bon... Tu les connais les gérants ?

Zeineb — Oui, tout le monde les connais.

— Ah ouais ? Parle moi-en.

Zeineb — Questa ? T'es tombé love de quelqu'un ou quoi ?

— N'importe quoi vas-y dis la !

Zeineb — Ils habitent dans la cité à côté.

— Ceux avec qui Ismael était parti se battre ?

Zeineb — Bah non sinon on serait pas parti manger là-bas. Leur cité est en paix avec la nôtre. D'ailleurs les gérants du resto ce sont pas des p'tits gars là bas. Ils bicravent mais genre sévère, ils ont des contacts en Espagne et tout, bref. C'est la famille la plus importante là-bas, ils sont pété de thunes.

— Ah ouais j'vois.

Zeineb — Tu les connaissais pas ?

— Non même pas.

Zeineb — J'dors ici ce soir.

— Je me réveille tôt demain donc on reste pas tard.

Zeineb — Bah va dormir.

— J'vais prendre une douche d'abord.

Zeineb — Ok. »

Je suis parti à la douche. Je n'ai qu'une seule hâte la tout de suite, me coucher dans mes draps.















AMIR.















Une fois la fermeture du resto, je me dirige à l'arrière de celui-ci. La fumée de toutes sortes de substances me prend au nez. Je m'assois sur une chaise vide de la table ronde, personne ne semble remarquer ma présence et ça me convient bien comme ça. J'écoute les discutions ici et là, pas plus intéressantes les unes que les autres.

En effet ce sont les mêmes histoires qui tourne en boucle: comment ils sont devenus la famille la plus riche de Lyon, leurs prouesses, les prochaines ventes, les armes qui devraient bientôt arriver ou alors des histoires de putes.

Djeneba - On se retrouvera.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant