Djeneba - On se retrouvera.

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CHAPITRE 41

DJENEBA.

J’avais passé la journée à m’inquiéter étant donné qu’Amir n’était toujours pas revenu et en plus de ça il ne répondait pas du tout au téléphone. Je suis parti dormir la boule au ventre mais ce matin. Je l’ai trouvé dans mon lit.

Quand je me suis réveillée je voulais lui crier dessus de toute mes forces mais quand il dort en dirait vraiment un bébé donc je l’ai laissé dormir.

Je suis partie faire ma toilette et j’ai commencé à préparer le petit déjeuner. J’étais entrain de cuisiner des pancakes ! Ça faisait longtemps que je n’en avais pas fait donc pourquoi pas.

En essayant de retourner l’un de mes pancakes avec la spatule, je me suis légèrement brûlée le doigt. La douleur n’était pas intense mais assez pour m’arracher un petit crie.

Je me tiens fermement le doigt. Doucement, je sens de larges bras m’entourer la taille et son menton dans le creux de mon épaule. Il a cette fâcheuse tendance à humer mon parfum, s’il pense que je ne l’avais pas remarqué, il se trompe.

« Amir - Tu t’es fais mal ?

- Mmh.

Amir - Tu cuisines ?

- Non non je danse.

Amir - Tu fais quoi ?

- Amir juste excuse toi d’avoir disparu au lieu de faire l’enfant en posant des vieilles questions à la con.

Amir - Tranquille j’essaie de faire le mec romantique tu fais la gadji !

- Tu dégoûtes.

Amir - Vieille meuf !

- Moi j’suis une vieille meuf ?

Amir - Ouais !

- T’as quand même quitté ta femme pour la vieille meuf comme tu dis lol !

Amir - T’es contente d’avoir briser un couple heureux ?

- Aller barre ta gueule d’ici. »

Amir rigole et s’en va s’asseoir sur la table. Une fois fini, je pose le Nutella et l’assiette de pancakes sur la table.

« - Oh tranquille gros porcs !

Amir - Ptdr c’est la bagra qui se fou du cochon.

- Je sais je cuisine bien mais calme toi j’vois tu t’étouffe !

Amir - Ok meuf. Je t’ai trop manqué c’est pour ça tu fais l’aigrie.

- Putain l’ego va falloir le baisser. Tu répondais pas au tel hier ?

Amir - J’en ai plus. Je l’ai laissé je ne sais où et j’ai pas envie de repartir chez moi. T’façon j’pense même pas ils vont m’ouvrir la porte mdr.

- Ta sœur ça va ?

Amir - Ouais elle fait sa vie je ne sais où.

- Elle habite plus chez ta mère ?

Amir - Non. Et toi ton frère ? Ça va ?

- On se parle plus depuis longtemps.

Amir - Ah ouais ? Pourquoi ?

- Parce qu’il est dans ses trucs de sales affaires j'veux pas lui adresser la parole. Surtout qu’il a mit en danger ́Amadou.

Amir - J’ai entendu qu’il était à l’hôpital.