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CHAPITRE 12.




Difficilement, il sort de la voiture super anxieux, limite à deux doigts de faire une crise d'angoisse.



« — C'est tes funérailles où les miennes ?

Amir — Chut.

— Ah là tu me dis plus ta gueule hein 😂?

Amir — C'est pas le moment pelo sois sérieuse. »


Je souri en le voyant anxieux comme ça. En vrai j'ai énormément mal au coeur, c'est ma mère dont on parle. Mais j'essaie d'effacer cette peine en souriant.

Nous disons bonjour à tout le monde notamment mon frère et nous avons ensuite suivi la procédure. Après de longues sessions de prières nous allions enterrer ma maman mais avant ça, les proches devaient s'approcher d'elle pour lui dire nos derniers mots.

Arrive mon tour, je m'approche d'elle.



« — On était proche avant, puis est venue ma dépression. Ça nous a complètement brisées, sans oublié le fait que tu as déménagé avec Moussa me laissant seule à la cité. C'est pas du tout de te faute, ni de la mienne. C'est juste la vie. Si j'avais su, j'aurais passé plus de temps avec toi, je n'ai jamais arrêté de t'aimer et toi aussi j'en suis sûr. Maintenant comme on dit dans la vie, c'est Dieu qui donne et qui reprends. De la haut je te rendrais fier, car je sais que tu veilles toujours sur moi et Moussa. »



Les larmes coulent et je retourne m'asseoir, Amir me tend un tissu. Ce dernier part aussi lui adresser ses derniers mots, je me demande bien ce qu'il a pu lui dire.

Enfin, ma mère a été enterrée. Il devait être maintenant 21h30 ou quelque chose comme ça. L'enterrement était fini. Nous sortons avec Amir pour nous diriger vers la voiture.



« xx — Eh ! »



Je me retourne vers mon frère, Moussa. Amir et lui se serre la main, bizarrement ils ont gardés la main de chacun un peu longtemps, c'était chelou. Moussa lâche enfin et son attention se porte sur moi.



« Moussa — On peut parler ?

— Oui. »


Moussa et moi n'avions jamais été proche. Notre relation frère et sœur a toujours été cordial, rien de plus. Pas de querelles, juste zéro affinité. Notre relation s'est « empiré » lorsque ma mère et lui sont parti habiter plus loin, moi j'avais décidé de continuer à habiter à la citée en attendant la possible sorti d'Amir. Si j'avais su comment il me traiterait à sa sortie je serais parti bien vite.
Nous nous éloignons.



« Moussa — Déjà j'espère que tu vas bien. On est jamais venu te rendre visite et je suis désolé. Tu étais celle qui avait le plus besoin de nous et nous n'avions pas été là pour toi, désolé. Sache que maman t'as toujours aimé du plus profond de son cœur. Elle ne pensait qu'à toi. Que Dieu lui ouvre les portes du paradis. Je vois que vous êtes toujours ensemble...

— Ah pas vraiment. Il ne fait que m'accompagner.

Moussa — Dieu merci, je ne veux pas te voir avec lui Djeneba. Il est mauvais pour toi.

Djeneba - On se retrouvera.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant