Une sorcière à la YG : Haute en couleurs (BigBang Fanfiction)

Chapitre 1

J'étais là, plantée dans le parc de la fac. Assise par terre sur du gazon. J'aimais cette sensation de fraîcheur. Vous savez, lorsque vous enlevez vos chaussures et commencez à marcher sur l'herbe fraîche, eh bien moi j'adore ça. Ça me prouve que dans la vie, en tout cas dans la mienne, il n'y a pas que des moments de pur désastre. Que je pouvais trouver et apprécier quelques uns de ces délices que l'on m'offre. C'est pour cela que je me recueillais souvent là bas. C'était calme, vide, bon. Je pouvais m'y balader comme bon me semblait, vu que j'étais loin des regards des autres étudiants.

Je repensais à ces années passées ici. L'enfer. C'était le seul mot qui me traversait l'esprit. J'étais durant ces cinq dernières années jugée, pointée du doigt, seule -ou presque. L'unique amie que j'avais était Samia, alias Sam.

Elle était ronde, mais belle tout de même. Blonde, mais pas conne. Gentille, et surtout pas hypocrite. Elle était différente. Elle ne se laissait pas faire et mon secret était bien gardé avec elle. Sam était l'une des seules personnes à savoir qui j'étais vraiment. Et elle m'acceptait, tel que j'étais.

Peu étaient ceux qui connaissaient mon identité. Si le monde savait, je serais sûrement un monstre pour eux. Où bien une blague pour d'autres, car en effet, je suis un être surnaturel.

J'ai des pouvoirs qui me permettent certes de mener un quotidien plus aisé, mais ils en font en réalité un vrai foutoir. Je n'arrive toujours pas à les contrôler. Et je ne peux donc toujours pas bien dompter mes aptitudes ; je ne peux donc pas contrôler mes métamorphoses. Et le réel problème ce sont mes cheveux. Mais bon. Je crois que vous avez pu le comprendre.

Je pris ma canette de coca, posée juste à coté de mes pieds. J'en versais un peu dans un verre et sortis de mon sac mon pot de miel. Il n'y avait rien que j'appréciais plus que ça: un verre de coca au miel sur du gazon fraîchement arrosé (ndl: rappelez vous, dans le prologue il est dit que cet être surnaturel ne peut consommer que des aliments très sucrés). Je sentais quelqu'un dans les parages. Quelqu'un arrivait. Je me dépêchais donc de mettre mon bonnet et de bien y cacher mes cheveux. C'était la première fois que je croisais quelqu'un ici. Ça ne pouvait être qu'une seule personne pour venir à cet endroit précis...

- Tu fais quoi ? Dit la voix de Sam au loin.

Je me retournais. Elle était la, valise à la main. Elle devait aussi quitter le faculté. Non pas qu'elle en était obligé, mais elle ne voulait absolument pas me laisser m'aventurer seule dans un pays dont je ne connaissais rien du tout. Elle a donc décidé de m'accompagner en Corée du Sud, le seul endroit où mon style coloré ne serait pas mal vu (du moins je l'espérais)

- T'as préparé tes affaires ? Oublie pas, on doit aller au pays des sushis !

- C'est le Japon, le pays des sushis Sam..

- Ah et puis zut, Japon, Corée c'est la même chose ! T'as préparé tes affaires ou pas. C'est dans trois heures le vol ! Bouge tes fesses nayen cat !

- Je ne comprends pas ta blague médiocre...

- Bah tu sais, le chat qui chie des arc en ciels dans l'espace... La couleur.. Tes cheveux...

- Tu sors.

- Mais sors ton passeport là, j'en peux plus d'attendre Kiana !

Sam m'énervait. Genre, vraiment. Cela faisait une demi heure que l'on était arrivées à l'aéroport et mes papiers me jouaient des tours à se cacher dans le fond de mon sac. Voilà ce que je détestais le plus lors d'un voyage : la paperasse.

- Attends j'ai trop de choses dans mon sac à main... Mais où est-ce que je l'ai mis...

- Mademoiselle ? dit une voix masculine derrière moi. Je ne me retournais pas au début, car je pensais que la personne s'intéressait à Sam, vu son succès fou avec la gente masculine.

- Ki, je pense qu'on est en train de t'appeler là...

Surprise, je me retournais et fis face à un jeune homme. Il était asiatique (sûrement Coréen, vu que l'on était dans la fille pour le chek-up destination Corée du Sud), habillé tout de noir qui contrastait avec la couleur presque blanche de ses cheveux. Je vis alors qu'il tenait mon passeport. Je l'avais sûrement fait tomber...

- Merci, dis-je en reprenant le passeport qu'il me tendait.

- Je vous en prie.