Une sorcière à la YG : Haute en couleurs (BigBang Fanfiction)

Chapitre 42

Pdv Kiana. 

Après une longue balade au centre ville, je commençais à me sentir mieux et prête à revenir à la maison. Je ne pouvais pas nier que de revoir le visage d'effroi de Ji Yong ne m'enchantait pas, mais il n'avait sûrement rien mangé depuis tout ce temps et il était sous ma responsabilité.

Quand je revins à la maison, la première chose que je vis c'était G-Dragon sauter à l'autre bout de la pièce lorsqu'il m'avait croisé à la porte d'entrée.

Je n'ai pu ressentir que de la tristesse, de l'embarras mais aussi et surtout j'en avais marre de ses réactions puériles.

J'avais alors décidé de ne pas le déranger, vu qu'il voulait que je disparaisse, et commençais à préparer le dîner.

Je lui avais dit que le repas serait prêt d'ici peu et qu'il n'avait qu'à attendre au salon, mais après cinq minutes il m'adressa enfin la parole, me laissant scotchée.

- Je peux t'aider ?

Au début je n'avais pas répondu, croyant  que mon ouïe me jouait des tours, mais quand je l'entendis  se diriger vers la cuisine, je ne pus qu'être surprise par son geste.

Il s'approcha de moi et se mot à mes côtés. Il prit un paprika et commença à le couper. Je n'osais pas le regarder. J'avais beau lui avoir caché ma nature, cela n'expliquait pas ses paroles vraiment crues.

- Pour tout à l'heure... Commença-il.

Je levais les yeux et le regardais durement. Il semblait hésitant.

- Je suis vraiment désolé. Mes sourcils se relevèrent. Qu'est-ce qu'il racontait ? Comment pouvait-il passer d'une pensée à une autre en un claquement de doigt.

- Je crois que j'ai été un peu dur.

- Un peu marmonnais je.

- Un peu beaucoup, je sais. Je suis désolé.

Je soupirais longuement et acquiesçais. Que pouvais je faire d'autre que le pardonner, j'étais aussi un peu fautive.

On était restés longtemps dans le silence, à couper des morceaux de viande et de légumes. Après cuisson, on s'était installés et commencions à manger.

- Bon appétit, dit-il.

Ok là c'en était trop. Qu'est-ce qui lui prenait tout d'un coup.

- Bon, dis moi ce qui cloche.

- Bah je viens de savoir que tu..

- Non non, pas ça le coupais je. Pourquoi tant de gentillesse s'émane de toi alors qu'il y a encore quelques heures tu étais prêt à me mettre au bûcher ?

Il sourit légèrement.

- C'est un blague de sorcier ?  (Ndl: au cas où si vous ne le saviez pas, au moyen âge on brûlait au bûcher les personnes suspectées de sorcellerie)

Je ne pouvais que me sentir blasée par sa tentative d'humour.

- Désolé.

- Voilà, j'ai envie de savoir pourquoi tu t'excuses autant, pourquoi tu es si sympa tout d'un coup.

- Parce que je veux aller à Poudlard.

J'avalais ma nourriture de travers et commençais à tousser.

- T'inquiète, dit il en me tapotant le dos, tu n'es pas obligée de m'y emmener tout de suite ! Je sais les moldus  n'y sont pas permis mais..

- Pardon ? Le coupais je encore une fois. Tu veux que je t'emmène ou ?

- Bah à Poudlard ! Dit il d'une expression des plus banales. Tu sais, Poudlard, Hogwarts si tu préfères.. L'école des sorciers !

Alors là, c'était  trop. J'éclatais d'un rire nerveux et lui il semblait vraiment surpris par ma réaction.

- Attends. Tu es en train de me dire que tu crois vraiment au monde de Harry Potter ?

- Bah quoi, qui eut cru que ce monde ci existe ? Si je disais à un gars de mon monde que dans la forêt il y a une porte vers un monde parallèle magique, tu crois vraiment que je ne serais pas directement admis à l'asile ou traité de Peter pan ?

- Touché, dis-je un peu calmée par ses paroles. Il n'avait pas tort. Mais je suis désolée de te décevoir, repris-je, Poudlard et la sexy Hermione n'existent pas.

Je vis son expression se décomposer. Mon dieu qu'est-ce qu'il avait l'air enfantin.

Et on restait là, dans le silence à peine brisé par les tilts de nos couverts. J'étais vraiment ravie qu'il me reparle, mais je devais avouer que ça me dérangeait.

Le repas terminé, on débarrassa la table et il me surprit d'avantage quand il fit la vaisselle avec moi. Non mais sérieusement, même si je ne lui avais rien dit sur moi et qu'il m'aidait dans le monde normal j'en aurai des frissons.

- Tu sais, tu n'es pas obligé de m'aider...
- mais non c'est normal. Pourquoi, ça te dérange ?
- Non... Enfin si un peu. Il arrêta le robinet et me regarda d'un regard interrogateur, l'air de me demander pourquoi. Eh bien, repris-je, même avant que tu en connaisse plus sur moi tu ne m'aidais jamais. Limite tu me détestais et maintenant que tu es là en train de me donner un coup de main, je ne peux que douter de tes intérêts.

- J'étais aussi détestable que ça ? Demanda il de but en blanc.

Je secouais la main pour lui faire comprendre qu'un peu quand même. Un simple rictus se posa sur ses lèvres, et il me dit:

- Je tâcherais d'être un meilleur ami pour toi alors. Juste pour toi.

Mes yeux dévenirent aussi gros que des ballons de basket-ball. Il ne fit ni dit rien d'autre, se contentant de rincer le savon des assiettes. Il s'assit dans le salon, et ne sachant trop quoi faire, je l'y rejoint à mon tour.

- Il y a encore des choses que je ne sais pas sur toi ? Explique moi un peu ce que ça fait que d'avoir des pouvoirs, pas trop dur ?