34 | Demande spéciale

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Après sondage,
DEUX chapitres, soit le 34 et le 35 seront postés aujourd'hui en même temps, car ce chapitre ici présent est très court ! (1,9k de mots).

Notamment aussi parce que je pars en Turquie, et j'ai eu ouïe que Wattpad était bloqué là-bas, comme ça je n'aurais pas trop de retard...

(Si il marche, je posterai un chapitre mercredi quand même pas d'inquiétude ! )

Sur ce, bonne(s) lecture(s) 🫶🏼.

Le silence enveloppait l'atmosphère, sans un moindre murmure, geste ou gazouillement d'oiseau, me créant une sensation de solitude pesante

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Le silence enveloppait l'atmosphère, sans un moindre murmure, geste ou gazouillement d'oiseau, me créant une sensation de solitude pesante. Mon dernier trait de crayon griffa la feuille, et perdue dans mes pensées, ma main avait tracé seule. Abaissant mes yeux, je découvris un serpent enlacé autour d'une rose, ce qui me surpris. J'avais esquissé une rose avec un serpent. La rose représentait de l'affection ou de la protection, pourquoi avais-je dessiné un serpent ? Surtout pour la nature redoutable du serpent, étant donné qu'il était noir. Avais-je inconsciemment représenté Peter ainsi, alors que le serpent noir représentait mon pire ennemi ? Un chat noir aurait été plus approprié selon moi pour le bouclé.

Délaissant mon crayon, je fixai mon œuvre d'une punaise sur le mur parmi des centaines d'autres dessins, puis me levai pour prendre l'air, n'ayant pas quitté ma chambre depuis mon réveil, que j'avais passé à dessiner sur des feuilles éparses.

Enfilant mon pull habituel, je me dirigeai vers la porte. J'étais perturbée par ce silence oppressant, si différent du calme apaisant habituel durant ma séance de dessin.

Je franchis la porte, mais ce silence me pesait toujours. L'absence d'activité dans la maison était dérangeante. Seul Peter, probablement entrain de dormir, était présent.

Je pensai à lui, quand j'observai sa porte fermée, c'était étrange. Il ne fermait jamais sa porte, pourquoi était-elle close ? : avait-il agi par inadvertance ? J'avais l'impression qu'il faisait de la claustrophobie. Il la fermait que quand il semblait en colère. L'avais-je vexé ?

Descendant les escaliers, je m'étirai gracieusement et scrutai l'environnement, troublée par cette atmosphère étrange, vide et silencieuse. Dans la cuisine, je préparai machinalement du café, probablement mon millième de cette année, puis m'installai dans le canapé de mon salon. Ne sachant quoi faire, j'allumai la télé en proie à un divertissement. Le seul son émanait de la télévision.

Des minutes, voire des heures s'écoulèrent, sans que Peter n'apparaisse. Il était à présent onze heures. Cette absence prolongée m'inquiéta. Il était lève-tard quand il passait de mauvaises nuits, je l'avais donc vraiment blessé ? Peu importait, car même si c'était le cas, je m'en moquais, il m'avait blessée aussi.

La porte claqua, je me tournai rapidement sous la surprise, perdue dans mes pensées je ne l'avais pas entendue s'ouvrir.

— Trésor, que fais-tu là ? Me demanda Jack, les bras remplis de boîtes.

POISONOUS  (T1/T2)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant