29 | Chaleur

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Nous contournâmes le manoir de la FDC

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Nous contournâmes le manoir de la FDC. Un agent de sécurité se tenait devant l'entrée, nous n'étions ni habillés ni invités. Il fallait envisager une autre approche.

En nous dirigeant vers l'arrière du bâtiment, j'examinai les environs. Une petite porte était visible, par où étaient passées les livraisons. Le van noir était toujours stationné à proximité. À côté de la porte, un jeune homme aux cheveux noirs fumait une cigarette, adossé au mur et surveillant l'entrée.

Je plissai les yeux en remarquant un serpent gris tatoué sur son cou : il faisait partie de l'organisation.

Et il semblait être seul.

— On le bute ? Suggérai-je à Peter.

— Mais t'es malade ?! S'étrangla-t-il. Je lui lançai un regard sceptique et il roula des yeux, agacé par mes sous-entendus.

— Tu as une meilleure idée peut-être ? Peut-être qu'on peut le neutraliser ?

— C'est risqué, regarde, il y a une caméra juste là.

Je suivis son regard et effectivement, une caméra était fixée en haut du mur, juste en dessous de la porte. Nous devions trouver une autre solution. Une idée peu plaisante me vint à l'esprit.

Berne-le.

Non, je ne pouvais pas faire ça.

Mais c'est la seule option, ma cocotte.

Je fermai les yeux, irritée. Mais en y réfléchissant, c'était la seule solution qui me venait à l'esprit. Je me tournai vers Peter, qui semblait réfléchir intensément. S'il s'approchait, il risquait d'être reconnu.

Ce membre semblait jeune, avec un peu de chance, il n'avait peut-être jamais entendu parler de la traîtresse qu'était la vipère blanche.

— Peter, me fais-tu confiance ?

— C'est une question piège ?

— Non, lui répondis-je avec agacement.

— Honnêtement, joker.

Je roulai des yeux et le tirai par le bras, le faisant sortir de sa cachette. Il se débattait et chuchotait fortement.

— Qu'est-ce que tu fais ?! On va se faire repérer !

— Fais-moi juste confiance cette fois, s'il te plaît, répliquai-je d'une voix douce, le calmant instantanément.

Arrivés près de l'homme, il leva la tête. Méfiant, il se redressa, prêt à agir. J'affichai une expression sévère, serrant fermement le bras de Peter. J'eus cru l'entendre couiner.

Je savais exactement comment marchait les discussions ici.

Arrivés assez proche, je soulevai un peu mon teeshirt, mon nouveau jean taille baisse dévoilait nettement ce petit serpent blanc. L'homme haussa les sourcils, je sentis que l'air était nettement moins palpable.

POISONOUS  (T1/T2)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant