CHAPITRE 27 - John

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Alors là, j'ai vraiment fait fort !

J'ai embrassé ma belle-fille dans ma propre cuisine, alors que ma femme allait bientôt rentrer. J'ai enfoui ma langue dans sa bouche pendant que je caressais sa poitrine. Et pire encore, j'ai massé son clitoris au point de la faire jouir.

Et j'ai adoré ça.

Mes félicitations, John !

Juste après que ma belle-fille ait crié son orgasme, nous nous sommes regardés droit dans les yeux et embrassés encore, jusqu'à ce que nous entendions le crissement des pneus de la voiture de Constance dans l'allée. Isadora s'est empressée de grimper les escaliers pour rejoindre sa chambre, sans se retourner. Je crois qu'elle a eu honte de jouir devant moi. Après tout, c'est bien normal, c'était sa première fois. Je savais qu'elle voulait plus, mais je n'ai pas pu m'y résoudre. En un sens, je remercie ma femme d'être rentrée plus tôt que prévu.

J'aurais été dans une sacrée merde.

Premièrement, je n'avais pas de préservatif, et il me semble qu'Isadora ne prend pas la pilule. Pourquoi la prendrait-elle, vu qu'elle n'a jamais eu de rapport sexuel et, jusqu'à preuve du contraire, ne comptait pas en avoir ? Deuxièmement, et c'est de loin le plus important pour moi, je ne peux pas me permettre de lui retirer sa virginité. C'est trop important.

Toute cette histoire est déjà allée beaucoup trop loin et je m'en veux de m'être laissé tenter. J'aimerais me trouver de bonnes excuses, mais je n'en ai pas. C'est moi le fautif, un point c'est tout. C'est moi, l'adulte. J'aurais dû arrêter ça tant qu'il en était encore temps.

Qu'est-ce que je suis con !

Ça ne devra jamais se reproduire, je ne me le permettrai pas. Je ne peux pas. Isadora est une fille bien. Je ne dois pas la pervertir et lui retirer cet honneur et cette fierté qu'elle a pu conserver jusqu'à maintenant. C'est trop précieux. Elle doit faire sa première fois avec le bon.

Et ça n'est certainement pas moi.

Je me suis remis à la cuisine le plus vite possible en tentant d'oublier toute cette histoire, même si je sens encore mon cœur palpiter dans ma poitrine. J'ai sorti ce que j'ai trouvé dans le réfrigérateur, puis ai tout entassé sur le plan de travail, là où Isadora était assise et déversait le fruit de sa jouissance quelques minutes plus tôt.

Et je ne suis pas assez con pour le laisser souillé.

J'ai pris soin de tout nettoyer, en bonne femme de ménage que je suis.

J'ai trouvé quelques petits éléments pour faire une bonne recette, ce soir : trois poivrons rouges, des oignons, de l'ail, des tomates fraîches que l'on me ramène du marché chaque semaine, et de la dinde. C'est parfait.

Quand je pense que la femme de ménage vient demain...

Pourvu qu'elle n'ait pas de lampe UV.

Je secoue la tête en pouffant, puis commence à tout couper en tranches sur la planche à découper, un immense couteau de chef à la main, et un torchon sur l'épaule. Je dois avoir l'air d'un vrai cuistot, comme ça. Ça me permet d'oublier un peu que...

Non.

Non, non.

Je continue de m'adonner à mon activité en me battant contre mon esprit et mon corps, lorsque j'entends la porte d'entrée claquer. Ma femme débarque dans la cuisine en courant, encore en talons aiguilles. Je me retourne pour la prendre dans mes bras, lorsqu'elle me saute littéralement dessus.

— Bonsoir, mon amour !!! S'exclame-t-elle alors, en me criant dans l'oreille gauche.

C'était beaucoup mieux quand c'était Isadora qui hurlait...

DADDY'S GIRL - TOME 1 - The DaddyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant