DADDY'S GIRL - TOME 1 - The Daddy

CHAPITRE 37 - Isadora

Je me sens rougir de la tête aux pieds. John se place entre mes jambes largement écartées et aligne nos corps comme si nous ne faisions qu'un. Instantanément, tous mes muscles se crispent sous le poids de son enveloppe charnelle parfaite et puissante comme un roc.

Mon Dieu...

Est-ce qu'il va vraiment le faire ?

Ça y est, nous y est ?

(Je suis tellement désolée, mais je suis de bonne humeur aujourd'hui. Je n'ai pas pu résister...)

John entoure mon visage de ses grandes mains et ses longs doigts qui, quelques minutes auparavant, touchaient les parties les plus intimes de mon anatomie. Il m'embrasse encore en me maintenant en place, laissant bientôt son corps onduler contre le mien comme s'il me faisait déjà l'amour. Ses hanches roulent sensuellement contre mon corps comme dans une danse frénétique. Je succombe. Qui pourrait résister à cet homme ? Qui plus est, il est si grand, ses épaules sont si larges, que je me sens comme complètement à sa merci. Cela accroît mon envie de me donner à lui. Je n'en peux plus.

Tandis qu'il m'embrasse encore, et pénètre ma bouche avec sa langue, je succombe. Je tombe. Et c'est une chute vertigineuse. C'est le pouvoir de l'amour. Je dégringole. Je chute encore et encore, jusqu'à atteindre le fond de mon cœur et de mon âme pour y trouver une flamme sur le point de tout brûler autour de moi, alimentée par ses lèvres subtilement sucrées.

Cet homme est une gourmandise à lui seul.

Instinctivement et sans pouvoir me contrôler, je roule moi aussi des hanches pour suivre son mouvement. Lorsque je ferme les yeux, j'ai déjà l'impression qu'il me prend amoureusement.

Oui, John...

Il suce mes lèvres, les aspire, les mordille. Il se nourrit de mon goût, s'imprègne de ma salive, respire mon souffle. Et j'en fais de même. Et tout à coup, alors qu'il s'éloigne pour croiser mon regard, je prononce la seule chose capable de briser le silence :

— John...

Son prénom. Oui. C'est le seul mot à peu près cohérent qui parvient à franchir la muraille de mes lèvres pour s'échapper de ma bouche.

Oui, c'est lui.

John.

Ça a toujours été lui.

L'homme dont je suis tombée éperdument amoureuse, comme un mauvais tour qu'a voulu me jouer le destin. Comme une belle surprise alors que je n'avais plus aucun espoir. Comme des chaînes auxquelles me raccrocher dans la chute vertigineuse que m'a offert la vie.

Mes lèvres tremblent contre son souffle qui me brûle. Ses yeux sont le reflet de ses envies. Il est tout aussi prêt que moi, je le sens. Je suis tourmentée par ces yeux-là. Pénétrée. Pétrifiée. Hypnotisée et aimantée sur ces icebergs brûlants qui m'appellent. Évoquant jadis le calme d'une rivière sillonnant silencieusement la courbe de mon cœur, ils ne transparaissent maintenant plus qu'une tempête océane. Les cris du vol furieux d'un ouragan qui rythme la valse de nos hanches. Alors, prise d'un courage sans commune mesure, je le repousse en posant une paume sur sa poitrine, sentant ses battements sur mon épiderme.

— Est-ce que tu... Tu veux bien me faire l'amour...? Réussis-je à demander.

— Tu en es certaine ?

Il insiste toujours. C'est ce qui me fait le désirer encore plus. Toujours plus. Mais avant que je ne donne mon ultime réponse, celle qui me changera pour l'éternité, celle qui fera de moi une vraie femme, John attrape délicatement la bretelle de mon débardeur et la descend tout doucement le long de mon épaule, jusqu'à dénuder entièrement ma poitrine. Il embrasse ma peau jusqu'à atteindre le mont de mon sein droit, puis mon mamelon gonflé. Il le mordille, le lèche, le suce, tout en pressant davantage son érection contre le bas de mon ventre. Je ne peux que cambrer le dos pour venir à lui. Il est dur. Il est puissant. Je veux savoir ce que ça fait de le sentir en moi. De le sentir me remplir.