DADDY'S GIRL - TOME 1 - The Daddy

CHAPITRE 40 - Isadora

— John !!! Tonné-je.

Je me redresse légèrement dans la baignoire, et verrouille mes orbes dans les siens, qui affichent une lueur enfantine.

— Désolée, stellina... S'esclaffe-t-il.

Je lui frappe gentiment le bras. John est accroupi à côté de moi, accoudé sur le rebord de la baignoire. Je me demande s'il est là depuis longtemps mais, une chose est sûre, il en profite bien.

Ma poitrine dépasse de la surface de l'eau, à moitié couverte de mousse. Il observe la rondeur de mes seins et mes mamelons de son regard miroitier et pourrait presque me faire chavirer. Seulement, je m'interroge :

— Mais... John, tu... Tu n'es pas censé travailler, aujourd'hui ?

— Un des avantages d'être chef d'entreprise, annonce-t-il sans le moindre scrupule. Ta mère n'est pas là, alors...

— Alors ?

— Alors, je compte bien respecter ma promesse, stellina. J'ai pris ma matinée.

— Ta promesse ? Ah oui ! Celle de m'enlever aujourd'hui pour aller prendre le déjeuner dans un restaurant étoilé, puis de m'inviter dans un hôtel de luxe pour me faire l'amour toute l'après-midi ? Plaisanté-je. Avec double orgasme assuré ?

— Mmh... Il ne me semble pas avoir mentionné ces éléments. N'essayerais-tu pas de me berner ? Minaude-t-il.

— Qui sait...

— Ceci dit, pour le double orgasme, ça peut s'arranger, suggère-t-il, le regard malicieux.

— Ah, vraiment ?

Je devrais être aux anges. L'avoir rien que pour moi toute la matinée, sans risquer de nous faire surprendre, c'est comme plonger dans un rêve éveillé. Seulement, mon sourire s'efface en une fraction de seconde.

— Qu'est-ce qu'il y a, cara ? S'inquiète John, la mine soucieuse.

Je suis réellement une rabat-joie. Ne pourrais pas simplement me détendre et ne plus penser à rien, mis à part à notre amour ? Il faut toujours que je gâche tout.

— C'est juste que... Hésité-je. Ça m'a brisé le cœur de la voir t'embrasser...

— Je t'en prie, ne parle pas de ta mère, Isadora.

— Il le faudra bien...

— Pas maintenant, rétorque-t-il, avant de se redresser, puis de retirer sa chemise, bouton après bouton. Je ne veux pas qu'elle vienne gâcher ce moment.

— Mais... Que fais-tu ?

Je ne suis pas certaine de vouloir faire l'autruche. La situation est critique. Rien n'est anodin dans notre relation. Et tout est compliqué. Or, lorsque j'aperçois la poitrine de John se dévoiler au grand jour, sous le soleil éclatant qui traverse la pièce, je ne suis plus capable de rester ludique. C'est comme si c'était la première fois que je voyais son torse. Comme si nous revenions à la case départ à chaque fois. Comme si je redevenais vierge et que j'admirais son corps comme une innocente en demande d'attention.

— Si ce n'est pas de la manipulation, ça... Râlé-je gentiment.

— Ça en est, confirme-t-il plus sérieusement. Mais tu tombes dans le panneau si facilement, Isadora... Je n'ai pas pu résister.

— Merci...

— C'était un compliment ! Se rattrape-t-il.

Il m'adresse un sourire si charmant que je ne peux que voir des étoiles sur ses rangées de dents nacrées. C'est alors qu'il attrape la fermeture de son pantalon et baisse la fermeture. Malgré moi, je gigote dans le bain, tandis que mon excitation grimpe en flèche. John m'offre un effeuillage digne de ce nom en prenant son temps pour retirer ses vêtements et, bientôt, se retrouve en caleçon devant moi. Sous celui-ci, j'aperçois son membre, paisiblement endormi sur la gauche. En direction de son cœur.