CHAPITRE 31 - John

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Elle me rend dingue.

J'ai encore envie de la toucher.

Je commence à croire que je ne peux plus vivre sans son contact. J'en ai désespérément besoin. J'ai essayé de résister, en vain. Comment ai-je pu croire qu'il serait possible pour moi de ne pas céder à cette tentation ? Isadora est une drogue. Je suis accro à la douceur de sa peau, à la chaleur de son souffle. Je ne désire goûter qu'à ses lèvres, et boire le nectar de son corps. Je veux être celui qui sèchera ses larmes et les transformera en pluie d'étoiles sur son visage lisse. Celui qui transformera ses peines en joie, celui qui réduira ses peurs en cendre.

Mais...
— Doucement, stellina... Chaque chose en son temps... Soupiré-je dans le creux de son cou.

— Pitié, John...

Elle en vient presque à pleurer d'abandon. Comme si ce besoin que je la pénètre dépassait l'entendement, comme s'il était son oxygène, le sang qui circule dans ses veines et fait battre son cœur, l'eau qui bouillonne dans les moindres recoins de son enveloppe charnelle.

Je continue d'étreindre son cou de mes lèvres pleines en m'emparant de sa peau comme si je ne voulais plus jamais la laisser partir en cajolant sa vulve encore vierge.

Encore vierge, putain...

Mon sexe tressaute encore sous mon caleçon. Il suffirait de quelques gestes. Il suffirait que j'abaisse mon caleçon et que, sans même avoir besoin de me pomper, je dirige mon membre entre ses cuisses. Il suffirait d'un coup de reins pour l'entrer en elle, et briser le miroir de ses sens, pour me frayer un passage dans son corps.

Calme-toi, John...

Respire...

Je réfléchis quelques instants en me détachant de sa peau qui est l'incarnation même de la tentation, pour m'adresser à elle :
— Ne compte pas sur moi pour te retirer ta virginité ce soir, dans cette cuisine, Isadora.

Son visage se décompose. Ses paupières retombent, ainsi que ses sourcils bien dessinés en arcs de cercles. Ses lèvres s'entrouvrent, non pas dans un besoin d'intercepter les miennes, mais plutôt pour exprimer une déception profonde.

— John, ne me refais pas le coup d... Commence-t-elle, avant que je la coupe quasi instantanément.

— Je n'ai pas terminé, stellina.

Je marque une pause, et m'éloigne de son visage. Je pose mon front contre le sien, mais elle n'ose plus me regarder. Déçue à un point que je n'imagine même pas, elle regarde en direction du sol. J'attrape alors son menton et baise le coin de sa bouche, y déposant une légère marque d'humidité. Puis, je courbe l'échine devant elle, et m'accroupis. Je suis tellement grand par rapport à elle, que mon visage arrive pile au niveau que je souhaitais. Je me positionne donc entre ses cuisses encore écartées. Je tends un bras vers le haut et soulève son tee-shirt, avant de terminer ma phrase :

— Cela ne veut pas dire que je ne peux rien t'enseigner, stellina...

Ses seins nus me sont offerts sur un plateau d'argent. Ils pointent fièrement vers le ciel.

Bon Dieu, ce qu'ils sont parfaits...

Isadora est confortablement assise sur le plan de travail, là où tout a commencé. Là où tout continue encore sans que ni elle ni moi ne puissions contrôler nos ardeurs. Quelque chose me dit qu'Isadora sait exactement ce que je compte lui faire. Pourtant, elle n'a pas l'air effrayée par cette nouvelle expérience.

— Je pensais que tu serais stressée, stellina... Lui fais-je remarquer.

— Pas avec toi, John...

DADDY'S GIRL - TOME 1 - The DaddyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant