DADDY'S GIRL - TOME 1 - The Daddy

CHAPITRE 32 - John

Il se fait tard.

Nous sommes toujours enlacés dans la cuisine, les fesses d'Isadora collées contre le plan de travail. Elle est debout, et s'accroche à ma taille. Son crâne repose sur ma poitrine, tandis que je caresse sa chevelure châtain douce comme de la soie. Certaines mèches de ses cheveux ont été immolées dans la sueur de son dos lorsque je la faisais jouir. Ça les rend encore plus brillants. Nous sommes totalement silencieux et nos respirations sont redevenues calmes. Après ce que nous avons fait et la difficulté de la situation, elle a besoin de cette attention. Elle a besoin d'amour et elle en a toujours manqué, en un sens. Alors, il est de mon devoir de lui apporter cette partie manquante dont elle a besoin pour se sentir en sécurité.

Tu es en sécurité, ma belle...

Et tu le seras toujours.

Pourtant, je ne sais pas pourquoi, mais j'ai besoin de me retrouver un peu seul pour encaisser. Tout ce qui nous arrive, je ne l'aurais jamais cru possible. Et en même temps, j'ai tellement envie de recommencer. De jouer encore avec mes doigts et ma langue entre ses cuisses, et plus si affinité. J'aimerais sentir sa bouche s'enrouler autour de mon membre comme un collier d'appartenance. Sentir mon membre pénétrer son corps encore et encore, jusqu'à atteindre le nirvana. Alors, pour faire redescendre la pression provoquée par ces pensées intrusives, j'attrape le visage d'Isadora entre mes mains :

— Tu devrais aller dormir, stellina, conseillé-je à la jeune femme, dont les yeux commencent à se fermer tout seuls.

Elle est complètement vidée de son énergie. Elle semble ne plus avoir aucune force. Si je le pouvais, si je n'avais pas peur de croiser Constance dans le couloir du premier étage, je la soulèverais comme une reine pour l'emmener dans sa chambre, la coucherais dans son grand lit et m'allongerais à ses côtés pour la laisser reposer au creux de mes bras.

— Oh, non... Je veux rester avec toi... Quémandé cette dernière, les mains resserrées sur ma taille.

— Je te promets de passer du temps avec toi mais là, il va falloir aller dormir, insisté-je. Et... Je ne veux pas que ta m...

— J'ai compris, me coupe-t-elle.

Isadora m'adresser un sourire doux qui me réchauffe de l'intérieur et fait battre mon cœur. Cette jeune femme m'apaise, comme aucune autre n'avait pu le faire jusqu'ici. Je dois avouer que, même si je refuse d'en parler autour de moi, la vie avec Constance n'est pas de tout repos. Sa "boîte magique" ne l'aide plus tellement. Moi qui suis, comme elle l'a si bien dit, d'un tempérament de feu, rien n'est évident.

Et tout l'est étrangement, cette nuit.

— Je n'oublierai jamais cette nuit, John... M'interrompt la jeune femme dans mes pensées.

— Je ne te laisserai pas l'oublier, promets-je.

Mes mains caressent sa nuque, puis son dos auquel j'ai facilement accès en étirant son débardeur aux fines bretelles.

Si je pouvais te l'arracher, chérie...

Putain !

Comment je l'ai appelée, là ?

Je secoue la tête de gauche à droite sans la moindre honte, pour reprendre mes esprits.

— Maintenant, il faut aller au lit.

— De ce pas !

— Tu vois que tu es capable de m'obéir, pouffé-je, juste pour la provoquer. Tu es plus sage que je ne le pensais.

Je caresse doucement sa pommette lissée par les courants d'excitation qui l'ont traversée plus tôt. Des frissons parcourent mes bras.

— Oui, je suis une gentille fille, Daddy !