𝙲𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 𝟷𝟻

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Revolution - UNSECRET, Ruelle


Revolution - UNSECRET, Ruelle

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  Je descends derrière Holt qui peine à marcher en compressant sa plaie sanglante avec sa main. En bas des escaliers, il tire sur le premier homme qui est à notre portée. Sans perdre plus de temps, je tire plusieurs fois à mon tour sur le tas d'assaillants un peu plus loin dans le salon. Summer et Max sont cachés derrière le canapé et essaient de riposter tant bien que mal.

— Va chercher nos affaires ! ordonne Holt à l'un de nos gardes du corps en bas de l'escalier.

Julia accourt à l'extérieur et démarre le moteur du 4x4, je me précipite devant Holt, alors que l'un d'entre eux le vise. Tirant entre ses deux yeux, il s'effondre et tombe violemment au sol. Holt attrape de nouveau mon poignet. Le peu d'hommes qui restant, encore en vie, se relèvent de leurs blessures.

— Summer, Max ! Dehors ! leur hurle le brun, passant le pas de la porte.

Les deux autres arrivent en courant en direction de la voiture. Max prend Holt par l'épaule pour l'aider à marcher, et Summer se précipite sur le siège passager. Le garde du corps revient avec leur sac, mais pas le miens. Il les jette dans le coffre et rejoint le deuxième 4x4 avec deux autres hommes.

— Allez, allez !! s'impatiente Julia.

Je monte et me colle le plus possible à la portière pour laisser de la place à Holt et Max.

— Tiens Jessy ! Appelle le chef ! Julia, va à l'aéroport ! ordonne Summer en me tendant son téléphone.

— Merde ! Mon sac ! m'écrié-je soudainement.

— On n'a pas le temps !! crie Julia, dans l'euphorie.

— Vas...la chercher... ! murmure Holt.

— Mais tu es taré !

— Elle a les documents...du vol d'argent !!

Il m'adresse un regard furtif et un hochement de tête. J'ouvre et referme vite la portière, me précipitant à l'intérieur. Les derniers hommes en vie ne sont plus là. Merde ! J'en profite pour courir le plus vite possible jusqu'à l'étage où se trouve ma chambre. La porte est toujours grande ouverte. Je m'arrête net. Deux grandes silhouettes masculines en costumes noirs se tiennent devant la fenêtre. Je les reconnaîtrai entre mille...

Papa ?!

Il se tourne lentement dans ma direction, ma mallette à la main. Un sourire narquois aux lèvres.

— C'est ça que tu cherches, chérie ?

— Qu'est-ce que tu fais ici, avec lui ! m'écrié-je.

— C'est donc comme ça que tu salues ton oncle, Roam ?

Je tombe de dix étages. Midas, mon oncle ?! Je ne veux pas y croire. Je sais que c'est l'un des collaborateurs de mon père, mais là, ça a dépassé mon imagination.

𝐃𝐄𝐒𝐓𝐈𝐓𝐔𝐓𝐄 | duologie (EN CORRECTION)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant