𝙲𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 𝟷𝟾

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Quelques instants plus tard...

  J'accrochais ma main à la portière et de plus en plus fort au fur et à mesure que la voiture descendait dans des pentes raides. Holt ricanait. Il se foutait vraiment de ma gueule ?

  — Orh, la ferme ! Fulminais-je.

  — Ça vas te vexe pas mon ange, c'est juste que c'est tellement drôle de te voir paniquer pour si peu.

  Il tournait nonchalamment sa tête dans ma direction, le sourire aux lèvres.

  — REGARDE LA ROUTE !!! M'écriais-je quand la voiture faillit heurter un buisson.

  — C'EST CE QUE JE FAIS !!!

✯✯✯

  Il se garait et je sortais rapidement de ce 4x4 de malheur. Mes mains tapotaient ma robe pour la défroisser. Je ne savais pas ce que j'allais bien acheter puisque c'était un prétexte. Mais puisque Cornelia à parlé d'une robe pour le mariage...

  Le bras d'Holt se posait sur mes épaules. J'affichais une fausse mine dégoûtée et retirais avec le bout de mes doigts son bras. Avant que l'on partes, mon amie m'avait conseillée sa technique « ultime » : se faire désirer en repoussant. Alors j'applique ce stratagème à la lettre.

  La ville est magnifique. Les chemins de pierres grises et de bétons peints en blancs donnés un aspect unique à l'endroit. Des lauriers-roses poussent à peut-être partout sur les murs blancs et les toits en sphères bleus. Les petites fenêtres sont elles aussi bleues et arrondies aux extrémités du haut.

  Holt attrapait ma main et nous emmener dans une ruelle. L'endroit était plein à craquer que petites boutiques en tout genre sur toute sa longueur. Soudain, il s'arrêtait et prenait mon menton entre ses doigts pour me forcer à le regarder.

  — Carl contrôle la surveillance de cette ville. Ne t'éloigne jamais de moi, c'est compris ? Son regard s'endurci.

  J'acquiesçais d'un hochement de tête et il me relâchait doucement. Je m'écartais un peu de lui et regardais les différentes boutiques. Elle étaient toutes chaleureuses et bien fleuries malgré tout. Holt partait dans l'une d'elle où des robes étaient sur des mannequins. Elles étaient ravissantes.

  L'une d'entre elles attirait ma curiosité et mon dévolue. Sa couleur rose pale n'était pas très voyant et elle avait des franges qui descendait tout autour d'elle. Son décolleté en V mettait en valeur la poitrine de n'importe quelle femme. Pour terminer le tout, deux petites bretelles rehaussantes était sur les épaules.

  — Tu devrais l'essayer... Murmurait Holt derrière moi.

  D'une main hésitante, je la saisie et me dirigeais vers les premières cabines que j'aperçu. Une fois le rideau tiré, il restait néanmoins un interstice. Je soufflais, agacé. Mais la main d'Holt me devançait en maintenant l'épais tissu contre le mur.

  — Merci. Soufflais-je.

  Je me tournais face au miroir et me déshabillais. Rapidement, je l'enfilais et sans surprise, j'étais conquise. Mes formes étaient parfaitement mises en valeurs, et elle était assez cintrée à la taille pour que l'on aperçoive la démarcation de mes fesses avec la robe. Doucement, je passais ma main à travers le rideau pour le tirer. Ouvert en grand, il me dévoilait totalement. Holt était assis sur une banquette devant moi. Il lâchait de yeux son téléphone pour me regarder et se raclait la gorge.

𝐃𝐄𝐒𝐓𝐈𝐓𝐔𝐓𝐄 | duologie (EN CORRECTION)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant