Stars_girly présente...
𝐃𝐞𝐮𝐱 𝐚̂𝐦𝐞𝐬 𝐚𝐯𝐞𝐜 𝐝𝐞𝐬 𝐝𝐞𝐬𝐭𝐢𝐧𝐞́𝐞𝐬 𝐭𝐨𝐮𝐭𝐞𝐬
𝐭𝐫𝐚𝐜𝐞́𝐞𝐬
Grandir dans un monde où la violence règne, c'est le destin qui collait à la peau de Roam Vittor...
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Je suis installé à table avec Elena, Summer, Connor, Holt et Alexio Baxter. Le grand chef a été invité par les soins de son fils, afin de célébrer leurs victoires personnelles.
Ils boivent en racontaient à tour de rôle leurs missions à venir. Trop peu pour moi. Un homme, debout dans le coin de la pièce, ne fait que me dévisager depuis que j'entre suis entré dans la pièce. À plusieurs reprises je me suis retenu de lui offrir mon majeur. Prise d'un petit mal de tête, je quitte la table pendant qu'ils discutent et rient. Je passe derrière le grand colosse et lui tapote l'épaule, prête à en découdre.
— Excusez-moi. Je ne sais pas où sont les toilettes, pouvez-vous m'y emmener, je demande d'un ton faussement innocent.
Il acquiesce et m'accompagne. Au bout du couloir où sont lesdites toilettes, je m'arrête et croise les bras sous ma poitrine.
— Bon maintenant, vous allez me dire pourquoi vous me regardez de travers depuis tout à l'heure ? craché-je.
L'homme se tourne lentement dans ma direction. Il affiche un air complètement hautain qui me donne envie de lui mettre mon poing dans la figure.
— Tout simplement parce que te voir jouer l'actrice est plutôt drôle, Roam.
Mon sang se glace dans mes veines. Un horrible mauvais pressentiment prend le dessus sur moi.
— Tu ne me reconnais pas ? Non ? Ici, on m'appelle Otto. Mais dans mon gang, Ledger suffit amplement.
Ledger... le bras droit de mon père... Je ne l'ai vue qu'une fois et c'était....
— Ont c'est déjà vue, n'est-ce pas ? demandé-je, la voix tremblante.
— Oui ! Entre autres en Russie, quand ton avion a atterri. Mais aussi à Los Angeles, tu ne te souviens pas ? L'un des hommes présents à la conférence le jour où tu es arrivé. Mais j'étais aussi là quand tu t'entraînais avec ton petit Holt, pendant votre séance de boxe. Juste derrière le miroir santin du stand de tir.
Il s'approche de quelques pas et je recule de plus en plus, jusqu'à ce que mon dos tape contre le mur.
— J'étais aussi dans la voiture qui poursuivait Holt. Le fameux soir où vous deviez aller à la fête d'une famille bourgeoise ! Et y compris pendant tous les moments importants de votre petite histoire d'amour...à la plage.
Son doigt effleure ma mâchoire. C'est là que je remarque notre proximité. Mon souffle est saccadé et ma poitrine ne faisait que monter et descendre. C'est donc pour ça qu'Holt avait une arme quand nous avons piqueniquer, parce que nous étions suivies.
— Et comment oublier le triste jour où tu as perdu Max et d'autres amis. Oui, j'ai installé la bombe. Mais je pense, que le meilleur moment auquel j'ai assisté c'était il y a quelques années : la mort de ta pauvre petite maman. Une belle petite salope cela dit ! J'ai adoré l'entre le supplié d'arrêter de la baiser..., chuchote-t-il.
Je ne peux plus penser. Tous mes sens se mélangent dans mon esprit. Il est là comme une ombre depuis tant de temps...
— Tu t'es demandé comment ton père avait su pour la Russie ? Simplement parce que je l'ai prévenu... Et les rumeurs qui courraient sur toi dans le gang, c'était moi aussi, je l'avoue. Mais comprends-moi. Ton père voulait te léguer toute l'entreprise familiale alors que tu en étais incapable, il a fallu que je trouve un moyen de te décrédibiliser !
— Tu n'es qu'un monstre ! craché-je. Les larmes aux yeux.
— J'allais oublier un détail dont tu n'as pas connaissance ! C'est grâce à moi que t'a mère est morte. J'ai simplement dit à Darko qu'elle l'avait trompé et que le bébé qu'elle lui avait donné, toi, n'était pas de lui, et il m'a cru ! Imagine un peu ça !
Tout se mélange dans mon cerveau. Mais alors que j'allais rétorquer quelques chose, Holt fit son apparition au bout du couloir. Ledger sourit de toutes ses dents. Il l'a dit, il veut m'écarter du tableau... il est capable de tout dire à Holt en une seconde.
— Patron, je crois que ce que j'ai à vous dire vas vous intéresser..., commence-t-il.
— Qu'est-ce qu'il y a Otto ?
Ferme là je t'en supplie !
— Je pense que cette fille est bien plus qu'une novice dans cet univers. Je me suis permis de faire mes recherches après les aveux de Pablo. Et il s'avère...
Il m'attrape par le cou et me montrait fièrement à Holt. Je le regarde, complètement terrifié. Mon corps tout entier est paralysé.
— Que cette fille ou traîtresse n'est autre qu'une menteuse !
Il cri fou de rage.
— Lâche-la ! Maintenant !
— Mais-
Holt le coupe d'une voix tranchante.
— Laisse-moi lui parler et relâche-la maintenant. Tu n'as pas besoin d'en dire plus Otto. Retourne à ton poste, maintenant !
Il peste quelque chose d'inaudible, mécontent, et me relâche. Ledger part sans un regard et nous laisse, Holt et moi.
— Suis-moi.
Il ouvre la porte de son bureau et me fait entrer. Je le regarde encore plus pommer que je ne le suis déjà. « Me parler ? ». Putain mais je ne comprends rien !
— Me parler ? Mais de quoi bordel de merde ? Tu le laisse me traiter comme une chienne alors que je suis sensé- je m'arrête d'un coup.
Plongeant mon regard dans le siens alors qu'il prend appui sur son bureau. Je reprends, plus doucement. D'une voix presque inaudible.
— Pourquoi il n'a pas à t'en dire plus ?
Il daigne enfin me regarder. Et son expression faciale est plus que sérieuse, à ce moment-là, j'ai peur. Il souffle, visiblement agacé par quelque chose et ferme les yeux.
— Plus besoin de jouer la comédie. Je sais très bien qui tu es.
Mon monde vient de s'écrouler à mes pieds. Je me pensais invincible, mais c'était tout le contraire. Je suis faible, une pauvre feuille que l'on détruit en un coup de pied. Et Holt vient de le faire, sous mes yeux.
— Quand...
— Quand quoi ?! demande-t-il, à crans.
— DEPUIS QUAND TU ÉTAIS AU COURANT ?!! hurlé-je.
Une larme vagabonde coule le long de mes joues déjà trempées. Il y a des tas de choses qui peuvent faire souffrir une personne, mais le mensonge est l'une des pires. Et visiblement, nous en sommes les rois, lui et moi.
— Avant même que tu arrives à Los Angeles pour infiltrer notre gang.
