𝙲𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 𝟷𝟷

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Quelques minutes plus tard

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Quelques minutes plus tard...

  J'étais bien plus que fier de mon coup. Ce pauvre type n'était pas un obstacle dans ma reconquête, mais sa tête de bourge m'avait sortie de mes gons. Roam n'avait pas dit un mot et me regardait casser son petit ami . Mais se que je voulais briser était ses os pour avoir osé poser les yeux sur elle. Et rien que pour m'avoir demandé de partir, j'aurais pu le faire à la vue de tous.

Je me garais devant chez moi et descendais de la voiture. La lumière était allumée à travers les baies vitrées du salon. Il y a quelques temps, j'avais investi dans une maison. Celle du lac était maintenant la propriété familiale des Baxter. Alors acheter une maison qui m'appartiendrais et qui ne faisait pas vingt mètre carrés était un réel luxe.

Je fronçais les sourcils en avançant en direction de la porte d'entrée. Je sortais les clés de ma poche pour l'ouvrir, mais celle-ci était étonnamment ouverte. Sur mes gardes, je prenais mon arme et la pointais devant moi.

Sur le canapé, des cheveux blonds que je reconnu immédiatement était dos à moi. Je rangeais mon arme dans la poche arrière de mon jeans.

— Qu'est-ce que tutfou chez moi. Crachai-je.

— Je te rappelle que j'habitais ici un temps. Dit-elle.

— Non, tu passais des nuits ici. Ne compare pas l'incomparable.

Je m'avançais jusque devant la télé pour lui faire face. Son regard de vipère ne me lâchait pas. Je contractais la mâchoire.

— C'est quand même étonnant, non ? Soufflait elle. Un petit rire cynique quittait ses lèvres rosées.

— Quoi.

— Quand elle est dans les parages je n'existe plus, un simple mirage parmi tant d'autres. Pourtant, rappelle moi qui était là pour toi quand cette menteuse t'a tournée le dos ?

— Ne parles pas d'elle comme ça, Julia.

— Pourtant c'est ce qu'elle est non ? Une.putain.de.menteuse. Vous avez tous tendance à l'oublier à ce que je vois. À commencer par Summer, la première qui ne parlait jamais d'elle, agit comme si elles étaient meilleures amies depuis toujours. Connor et Cornelia, l'on invitée à leur mariage. Elena, cette idiote ne sait rien bien sûr. Si ce n'est pour l'instant...

Elena admirait Roam comme personne. Elle avait été sa sauveuse dans la pire période de sa vie. Elle avait eu un tout et une protection qui était là notre grâce à elle. Il est hors de question que Julia l'ouvre.

Je m'approchais dangereusement d'elle et me penchait à son niveau. Mes deux mains prenaient appuis sur le dossier du canapé, de chaque côté de son corps, veillant à ne pas la touchée. La surplombant ainsi d'une bonne tête. Son sourire disparu et son souffle se fit saccadé.

Je plantais mes yeux dans les siens. Je l'assassinais du regard. Cette fille était vraiment détestable dans tout les sens du therme. Je murmurais :

— Jamais. J'ai bien dit JAMAIS, tu n'ouvrira la merde qui te sert de bouche pour lui dire. Tu peux avoir une vie merdique, mais je t'interdis d'emmener Elena dans ton précipice, Julia.

  Elle déglutis difficilement en hochant la tête. Toute son assurance était partie en fumée. Jamais je ne frapperais physiquement une femme, mais les mots sont mes armes préférées. Je me redressais, crachant :

  — Si j'apprends que tu lui as dit quoi que ce soit, je fais de ton futur une affaire personnelle. Maintenant, dégage de chez moi et ne reviens plus. Ton petit manège est terminé, tu ne m'auras plus.

  Elle se levait pour quitter les lieux. Mais comme à son habitude, elle ne pu s'empêcher de rétorquer :

  — N'oublie pas que j'ai découvert que tu étais au courant. Tu ne me jettera pas aussi facilement de ta vie, Holt...Plein de personne adoreraient entendre ce que j'ai à leurs avouer.

  Elle quittait la maison avec ces derniers mots. Dans un cri de rage, j'attrapais le premier object qui me tombait sous la main et le balançait sur le mur face à moi. Ma main tremblante passait dans mes cheveux.

  Elle continuait son chantage encore et toujours comme un disque rayé. C'était sa façon de m'avoir pour elle. Julia me menace depuis qu'elle a découvert que je le savais. Elle est entrée dans mon appartement pour récupérer les dossiers dont j'avais besoin. Mais il faut croire que la porte de m'a chambre, qui était fermée, ne l'avait pas empêchée d'entrer. Elle est tombée sur mon tableau et mes dossiers confidentiels. Ainsi que...enfin, qu'un journal que je tenais où je notais tout ce qui avançait dans notre relation. Tout ce que je ressentais pour Roam était bien réel, mais j'avais eu ce besoin de tout écrire pour me vider l'esprit et d'avoir clairement ce que je ressentais pour elle.

  Depuis ce jour maudit ma vie est un enfer. Je ne suis pas tombé amoureux comme le pense sûrement mes amis. Je joue contre mon gré un rôle dans la fausse vue sans embûches de Julia. Me manipuler est sûrement la chose la plus jouissif pour elle. Mon père n'est au courant de rien. Et elle en joue pour me faire perdre mon futur rôle de chef. Si il l'apprenait, je ne sais pas ce qu'il pourrait faire et elle le sait parfaitement. Elle est visiteuse et maligne. Et moi, faible...

  Elle veut que je soit un Serpent démuni...un Destitute Snake.

  Mon père est au courant pour Roam. Ou du moins pour les infiltrées qui nous avaient rejoints. Mais de tous, Roam est celle qui avait pris le moins de la haine de mon père. Parce que d'une certaine manière, elle lui avait sauvé la vie, le jour de l'explosion. Et il n'avait qu'une parole : « Une vie, pour une vie ». Donc il n'allait pas la tuer comme s'y attendait Julia. En revanche, Otto - ou Ledger - n'avait pas tarder à rejoindre ses ancêtre. Manque de bol pour lui, j'avais entendu leur conversation. Et à la minute où toutes les horreurs qu'il avait fait à mon ange était parvenues à mes oreilles, je m'étais juré de l'achever moi-même. Il est mort à peine quelques heures après son départ.

  Heather, elle, était introuvable. Certainement dans le Nevada. Mais elle était restée trop peu de temps pour savoir des choses concrètes sur le gang. Alors j'ai décidé de lui laisser la vie sauve.

  Tout n'était qu'une boucle sans fin. Notre fusillade avec les Destitute Angel de l'autre jour à marquer les esprits. C'est le jour où Rae Jones est devenu officiellement le chef des Destitute Angel.

  Le jour où Darko Vittorio est mort de ma balle  entre ses deux yeux. J'avais vengé mon ange. Pendant trois ans je l'ai traqué sans relâche pour venger les blessures de mon père et l'âme et le corps souillé de Roam.

  Mais par dessus tout. Elle pouvait reposer en paix. Avant de le tuer, Ledger m'avait fait un aveu sous le coup de la douleur et du sang. Un aveu qui avait tout chamboulé et qui n'avait que triplé mon envie de vengeance.

Il l'avait tué. Darko putain de Vittorio à tuer ma mère. De sang froid, sans aucune pitié.

𝐃𝐄𝐒𝐓𝐈𝐓𝐔𝐓𝐄 | duologie (EN CORRECTION)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant