𝙲𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 𝟷𝟽

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Lendemain...
13h50.

Roam.

Je sortais de table sous le regard d'Holt. Dans la cuisine, je lavais mon assiette et l'essuyais. Ma colonne vertébrale frémit soudainement quand des doigts se posèrent sur la peau nue de mon dos. La robe blanche au motifs de lavande laissait voir une partie de mon dos, juste au creux de mes reins.

Un souffle chaud se posait sur ma nuque, un souffle familier. Le siens. Je voulais rester là, mais les menaces de Julia me venaient en tête comme un boomerang. Alors rapidement, je me décalais pour ranger l'assiette dans l'un des tiroirs.

— Qu'est-ce que tu as ? Demandait-il.

Je me redressais pour lui faire face, croisant mes bras sous ma poitrine.

— Ce que j'ai ? Ta petite amie est juste derrière ce mur et tu agis comme si nous étions seuls Holt. Ça, c'est mon problème.

— Pff, tu ne comprends toujours pas que je ne veux pas être avec elle.

— Peut-être, mais à l'heure actuel vous êtes ensembles. Maintenant laisse moi finir. Soufflais-je.

Il expirait bruyamment et retournait dehors. Il est hors de question que Julia nous surprenne. Et je savais d'avance que ce nouveau mur entre nous allait me détruire à petit feu. Parce que ce que je veux, je ne pourrais pas l'avoir. Lui.

— Tu as besoins d'aide Roam ? Demandait Cornelia en passant sa tête par la fenêtre de la cuisine, qui donnait sur la terrasse.

— Non ne t'en fais pas.

— D'accord, mais j'ai quelque chose à te demander.

— Oui ?

Elle faisait le tour et entrait pas la baie vitrée, jusqu'à arriver à mon niveau. La jolie rousse attrapait des assiettes et m'aider à les nettoyer.

— J'ai vue que c'était assez tendue avec Holt. Tu ne veux plus le reconquérir ?

Je fermais les yeux un instant. Je voulais lui dire, parce qu'un mensonge de plus me ferait sombrer encore plus dans mon précipice. Mais je ne veux pas que gâcher sa semaine avec mes problèmes.

— Ne t'en fais pas, c'est rien.

Elle déposait l'assiette qu'elle tenait sur la table, pour me faire face.

— Roam, tu sais que tu peux te confier. Je ne demande que ça.

— Je ne veux pas encombrer avec mes problèmes, voilà toi.

— Mais tu n'encombre rien ! Aller s'il te plaît ! Suppliait-elle.

Un sourire innocent sur ses lèvres, elle ne me quittait pas des yeux. Je soufflais, résigné.

— C'est Julia, elle ce sert d'Elena pour nous éloigner. Avouais-je.

— Comment ?

— Elle menace de lui dire la vérité sur mon départ et qui j'étais si je reste proche d'Holt. Continuais-je. Je...je ne sais pas quoi fait.

L'une de ses mains vint se posait sur l'une de mes épaules. J'arpentais le jardin du regard, de peur de lui faire face. Cette fille avait un côté si rassurant et sage qu'elle m'effrayait presque.

— Tu vas te battre oui ! Tu penses sincèrement que tu vas abandonner aussi facilement ? Disait-elle, révoltée.

— Non, elle vas tout raconter si je lui parle seulement !

— Alors c'est certainement le destin qui te fait comprendre que tu devrais le dire à Elena, où elle continuera son chantage.

— Mais quand ? Demandais-je.

— Quand le moment se présentera. Mais pour l'instant, il est inconcevable que tu reste sans rien faire pour l'avoir. On vas devoir trouver un plan pour l'éloigner de vous d'eux !

Sa main quittait mon épaule pour tenir son menton. Sa position était presque hilarante tant elle ressemblait à l'un de ces détectives de dessin animé. Comme si une lumière l'avait traversé, ses pupilles dilatées retrouvaient les miennes.

— Sur le trajet de la boulangerie ce matin, j'ai aperçu un petit marché qui se préparait à ouvrir. Tu devrais y aller avec lui ! Il y a aussi des boutiques ! Proposait-elle.

Son idée n'était pas mal du tout. Mais où allaient-ils aller si ils ne venaient pas avec nous ?

— Et vous ? Où est-ce que vous irez ?

— À la plage ! C'est l'une des premières choses que j'ai voulue faire en arrivant hier soir, c'est l'occasion !

Je souriais. C'était très bien tombé. À ce moment, c'était Cornelia mon ange gardien. Je la prenais dans mes bras, enfouissant ma tête dans le creux de son cou. Elle répondait instantanément à celle-ci en enroulant ses bras autour de mes épaules.

— Merci.

— Je serais toujours là pour mes amies.

Je m'écartais et elle me souriait avant de se diriger vers le jardin. Je faisais de même. Dehors, les cinq autres étaient assis autour de la table. Summer rigolait avec Connor en enfilant sa paire de lunettes de soleil noir de la maison Gucci. Celle-ci allait superbement bien avec sa robe courte de la même couleur et ses sandales Hermès .

Cornelia était tout aussi jolie. Sa robe d'un rose pâle qui lui arrivait jusqu'au genoux était échancrée sur sa cuisse droite. Un corset du même tissu maintenait les dessous de sa poitrine. Et ses manches courtes bouffantes lui donnait des airs de princesse.

Mes yeux tombaient inconsciemment sur Julia. Mon bourreau. Comme à son habitude, elle favorisait les tenues provocatrices. Et cette jupe noir qui lui arrivait juste en dessous des fesses en était la preuve vivante. Seule son tee-shirts à imprimer était « normal ».

Et quant à Elena, elle portait un simple short noir et un teeshirt rouge. Ses cheveux blonds étaient attachés en une queue de cheval haute.

— Roam à besoin d'acheter une robe pour le mariage. Quelqu'un peut l'accompagner en ville pendant que nous allons à la plage avec Julia et Connor ?

— Désolé Ro, mais je tiens à mon bronzage. Fit Summer.

— Bon et bien c'est réglé, Holt tu y vas. S'enthousiasmait Cornelia.

— Elle ne peut pas y aller seule ? Lâchait Julia, au bord de la crise de nerfs.

  — On a qu'une seule voiture et la plage est trop loin, et puis on ne vas pas prendre le risque qui lui arrive quoi que se soit. Holt sera la protégé j'en suis sûr ! La n'argüait la future mariée.

𝐃𝐄𝐒𝐓𝐈𝐓𝐔𝐓𝐄 | duologie (EN CORRECTION)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant