𝙲𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 𝟷𝟺

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𝐌𝐀𝐈𝐒𝐎𝐍 𝐃𝐄 𝐑𝐎𝐀𝐌.

Je descendais de la voiture. Mes lèvres s'étirèrent en un sourire quand mon jardin fleuris de milliers de fleurs et de quelques buissons se présentaient devant moi. En arrivant l'une des premières choses que j'avais faite, était de planter de fleurs dans mon jardin.

Comme maman le faisait...

Et uniquement ma variété préférée était dans celui-ci, des lys. Des fleurs pures, mais qui attires la curiosité d'autrui par leurs côtés intriguant que procure leurs différents revêtements. Holt me suivait, une cigarette entre les lèvres. Je déverrouillais la porte d'entrée.

  La pièce à vivre était plongée dans le noir le plus total. Hormis la lumière que le soleil laissait entrer entre les rideaux, tout semblaient tellement sombres. J'allumais la lumière et posais mon sac sur l'îlot de cuisine.

  — Wow, c'est grand.

  — Il faut croire que le salaire que me donnait le gang m'a servie finalement.

  — Hum.

  Je me dirigeais vers ma chambre et attrapais une plus grosse valise que la mienne pour y fourré plus de vêtements. Je prenais essentiellement des tenues d'été. Aucune d'elles ne m'avaient encore servis. Il faut croire que ce voyage a plusieurs bon côté.

Je refermais les zips de celle-ci et la faisais rouler jusqu'au salon. Holt tournait autour de chaque meuble, bibelot ou cadre photo pour peut-être espérer savoir plus de choses sur moi. Mais il n'y avait rien. Rien de tout ça ne m'étais familier. Je n'avais aucune attache, aucune réel famille ou souvenirs d'enfance qui soit joyeux. Jusqu'à maintenant, ma vie n'avait été qu'un échec cuisant...

— Tu as tout ? Demandait-il, toujours en observant des peintures au mur.

— Oui, mais laisses moi passer un coup de fil.

Je prenais mon téléphone et composais le numéro de la mère de Paxton. Le petit garçon allait devoir se passer de moi désormais. Je lui expliquais tout et sans surprise, elle fut dessus mais finit par accepter. Je raccrochais et me tournais vers Holt.

— Ont peut y aller.

  — Ont peut y aller

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20h00

  De nouveau dans le jet, nous étions repartis pour Los Angeles. Le départ pour la Grèce était annoncé pour demain. Tous voulaient passer un peut de jours là-bas avant le jour J. Ce qui ne me dérangeait pas plus que ça.

  — La maison dans laquelle nous allons est la mienne, mais nous n'y allons jamais.

  — Ah oui ? Pourquoi ? Demandais-je, intrigué.

  Il sortais une cigarette de son paquet pour la triturer à défaut de ne pas pouvoir fumer dans l'habitacle. Il répondait :

  — Ne ne sommes pas « les bienvenues » là-bas. Tu te rappelle du type que tu as giflé le jour de la course ?

  Je hochais la tête. Bien sûr que je me souvenais de Carl. Cet enflure de première à manquer la mort ce jour là, est de prêt. Si Holt ne m'avait pas retenue je l'aurais massacrer.

  — Et bien, Santorin et quelques villes aux alentours sous son contrôle et celui de sa famille depuis des générations. C'est avec eux que nous avons eu un accrochage il y a trois ans, et qui a provoqué la rencontre de Cornelia et Connor. Donc en y allant, nous prenons d'énormes risques. Connor n'a rien dit à Cornelia pour ne pas l'inquiéter, mais c'est mortellement dangereux. Avouait-il.

  Et merde. Nous étions dans une merde sans pareille. Le danger était énorme. Mais Cornelia serait dessus ou triste si nous venions à l'encontre de sa volonté. Les risques sont gros, même pour des chef puissants et influant comme Holt et son père.

  — Ton père vient ?

  — Non. Répondait-il dans un souffle.

  Je me replaçai dans mon siège et fuyais son regard. Qui lui, était planté dans le miens. Nous étions assis face à face, alors difficile de l'ignorer.

  — Je peux te poser une question ?

  — Hum hum ?

  — Est-ce que...enfin je veux dire. Il est au courant. Ton père sait pour moi ?

  — Oui. Il le sait.

  — A-Alors pourquoi il n'a pas tenté de me tuer dès l'instant où il l'a su ?

  — Parce qu'il n'a qu'une parole. Une vie pour une vie. Grâce au jour où tu as sauvé la sienne au péril de la tienne, il a considéré qu'en t'épargnant la mort, il ne t'était plus redevable. Expliquait-il.

  J'Hochais la tête, assimilant chaque information qu'il venait de me confier. Alors à partir du jour où j'avais sauvé sa vie dans l'incendie, il m'était redevable ?

  — Tu sais, il ne t'a jamais détesté. Malgré ce que tu as fait, et la raison m'échappe.

  J'écarquillais un peu plus les yeux. Alexio ne m'a jamais détesté ? Alors que j'étais venue dans le but de démolir tout ce qu'il avait construit à la sueur de ses mains en des années. Je ne répondais rien mais un petit sourire en coins se dessinait au coins de mes lèvres.

  — Moi non plus...je ne t'ai jamais détesté.

  Sur ces mots, il partait se servir pour la énièmes fois dans le mini bar. Holt Baxter venait de décréter qu'il ne m'avait jamais haït même pendant cette trahison. Même alors qu'il était au courant. Cela voulait-il dire qu'il ne jouer pas la comédie quand nous étions proches ? Peu importe. Lui aussi m'a menti et droit dans les yeux. J'avais une petite pointe de rancoeur plantée comme un pieux dans mon cerveau qui me rappelait sans cesse ses erreurs du passées. Comme si quelque chose refusait que je m'attache de nouveau à lui. Mais je ne m'étais jamais détaché, voilà où était le problème principal. Jours et nuits il hantait mon esprit sans gêne. Et depuis qu'il était dans les parages, j'avais encore plus envie de le serrer dans mes bras. De retrouver là la chose si rassurante auquel j'étais autrefois accro.

Je pense qu'au fond de moi, je le veux simplement. Je veux Holt Baxter. Mais c'est bien trop dure de me l'avouer plutôt que d'assumer ce que je ressens. Parce que si ce sentiment n'est pas réciproque, là, mon monde s'effondrera pour de bon. Corp, coeur et âme. Je serais détruite. Pour l'éternité, j'aurais perdue mes pétales et jamais elles ne repousseraient.

𝐃𝐄𝐒𝐓𝐈𝐓𝐔𝐓𝐄 | duologie (EN CORRECTION)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant