𝙲𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 𝟸𝟹

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04h00.

Roam.

Je sortais de ma chambre en veillant à ne pas réveiller Elena. J'avais horriblement envie d'un simple bonbon ou quoi que ce soit que je puisse avaler. Je descendais les escaliers. Mes yeux tombaient directement sur le salon qui étaient éclairés par le spot au dessus du canapé. Des voix y résonnaient. Je me baissais dans les marches pour écouter discrètement ce qu'il se disait.

— T'es vraiment qu'une salope.

— Je dois avouer que tu me blesses ! Dit une voix incroyablement aiguë.

Julia.

Et donc c'est tout ce que je vais devoir faire ? Demandait la voix d'un homme que je ne reconnaissais pas.

— Si tu réussis à ne pas mourir, c'est déjà un exploit. Elle est là et il te butera s'il sais que c'est toi. Tache d'être discret. Pendant que tu d'occupera d'elle, je m'occuperai de l'autre. Compris ?

— Ouais, tu me prends pour un débutant ?

— Peut-être. Maintenant dégage avant que quelqu'un nous surprenne.

— Mouais.

Les bruits des pas de l'homme qui s'approchait de la porte d'entrée retentit. Mais de quoi parlaient-t-ils tout les deux ?

Je m'empressais de rejoindre ma chambre. Sur le chemin du couloir qui était plongé dans le noir, ma tête cognait contre une surface mole. Je relevais vite mon visage vers le haut et mon regard croisait quelque chose de plus sombre que l'enfer. Le regard d'Holt.

Je m'écartais brutalement et le contournais pour m'enfermer dans ma chambre. Je retournais rapidement dans mon lit et forçais ma faim - qui n'était pas assouvie - aux plus profonds de moi-même.

✯✯✯

  Lendemain...
  09h50.

Holt.

  J'avalais difficilement mon bout de pain sous le regard accusateur de Roam. Elle ne m'avait pas adressé la parole depuis hier. J'ai merdé. Je me levais puis emmenais mon assiette dans l'évier. Je montais en vitesse dans ma chambre pour me changer. Une fois fait, je redescendais. Quelqu'un attrapait mon colle avant que je ne rejoigne l'extérieur. Je me retournais rapidement et apercevais Summer. La brune avait la peau encore plus ébène depuis qu'elle était restée au soleil toute une après midi.

  — Tu vas m'expliquer ce qu'il se passe ? Chuchotait-elle.

  — Il n'y a rien à dire. Rétorquais-je d'un ton las.

  — C'est ça. Maintenant quatre jours que nous sommes ici, et la mégère blonde ne t'a pas roulé une seule pelle devant nous.

  — Je ne suis plus avec elle.

  Elle haussait exagérément les sourcils. Après tout, Summer est ma meilleure amie. Pourquoi je ne lui dirais rien ? Il n'y a qu'auprès d'elle et Connor que je me sens totalement libre de me livrer. Sans prévenir, elle attrapait mon poignet et me trainait dans sa chambre au fond du couloir du ré de chaussé.

𝐃𝐄𝐒𝐓𝐈𝐓𝐔𝐓𝐄 | duologie (EN CORRECTION)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant