𝙲𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 𝟹𝟽

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Sing of the Times - Harry Styles

Sing of the Times - Harry Styles

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 Il sait... depuis le début. Je le regard, les yeux gorgés de larmes. Je veux le frapper de toutes mes forces. Qu'il sache ce que je ressens à cet instant. Pourquoi ça ne m'a pas sauté aux yeux. Tous ses petits piques et blagues que je pensais dépourvût de sens.

— Écoute, je n'avais pas prévu qu'il y ait quoi que ce soit entre nous deux.

Premier coup de poignard.

— Tu disais qu'il y avait quelque chose d'indéniables entre nous..., murmuré-je.

— Ce n'était qu'une attirance physique.

Deuxième coup de poignard.

— Tu as profité d-de moi ? Tu m'as menti ?

Il s'avance près de moi, un air survolté au visage. Il est nervé. Je devrais l'être, mais j'ai juste le cœur brisé.

— Qui a menti en premier rappel moi, Roam ?

Troisième coup de poignard.

— Tu croyais me manipuler sans que je ne m'en rende compte ? C'est ça ?

— N-non mes sentiments étaient bien réels !

— S'ils l'étaient vraiment, tu m'aurais tout dit de ta propre bouche.

Quatrième et dernier coup de poignard.

Il me tue, arrache les pétales de ma rose et les brûle. J'aurais pu mourir pour lui avouer toute la vérité, mais il n'aurait pas compris et nous en serions au même point lui et moi.

— Comment as-tu pu oser, j'avais putain de confiance en toi ! Je t'ai livré des choses que personne d'autre ne connaissait ! Je me suis mise à nu, pour...toi. Je me retourne passant ma manche d'un coup sec sur mes larmes.

Il dit une dernière chose derrière mon dos. Je me fige devant les portes de son bureau.

— Et là, c'est Roam ou Jessy qui parle ?

Je fronce d'avantage les sourcils et me tourne dans sa direction, avant de cracher :

— Moi, et tout ce que je représente !

J'ouvre etreferme la porte en la claquant. Des larmes incontrôlables me montent aux yeux.Je veux lâcher prise une bonne fois pour toute. Je me laisse glisser le long dela porte, les jambes recroquevillées sur elles-mêmes et la tête contre le bois.Un violent sanglot s'échappe d'entre mes lèvres. C'est tellement douloureux desavoir que celui qu'on aime remet tout en question du jour au lendemain.Il m'a fait des promesses, mais visiblement il a menti. Après tout nous étionségales. Deux menteurs qui se démolissent l'un l'autre. Sacrée coïncidence,hein ? Un violent brisement de verre s'entend à l'intérieur de la pièce etun cri de rage résonne entre les murs. 


  J'essaye de contenir mes hurlements de rages et de frustrations, en vint

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  J'essaye de contenir mes hurlements de rages et de frustrations, en vint. Mon verre en cristal c'est explosé en mille morceaux sur le mur, comme mon cœur à l'instant où j'ai dit tout ça à Roam. Bien sûr que je n'en pense pas un mot. Mais il fallait que j'arrête ça... Pour qu'aucun de nous ne souffre trop. Je n'ai aucun droit de le faire, mais il est hors de question qu'elle souffre par ma faute. J'ai compris très vite qu'elle voulait un nouveau départ. Et ce n'est pas avec une âme souillée comme la mienne qu'elle sera libérée de ses démons. Sa mère aurait aimé qu'elle ne subisse pas le même sort qu'elle. Que sa fille vive loin du danger qu'est notre monde. Je veux qu'elle trouve mieux que moi. Un homme qui lui apportera stabilité et confort. Qui la chérira. Tout ce que je suis incapable de faire...

Je veux garder un regard sur elle comme Lucifer observe les hommes depuis les enfers... Mon ange mérite le bonheur et une vie heureuse. Pas de sombrer dans les abysses avec moi... Elle aura de magnifiques enfants j'en suis certain, une jolie petite maison dans un cartier bourges et un job de rêve. Tout ce qui l'attend en quittant cette vie. J'ai simplement décidé de donner un coup de pouce au destin. Elle va me haïr des années. Mais je préfère la savoir en sécurité qu'entre la vie et la mort ici. Je ne lui apporterai que des dangers.

Elle a déjà failli mourir par ma faute, je ne veux pas que ça se reproduise. Je me suis juré de rester à l'écart. Et si j'ai été aussi direct et violent c'est pour qu'elle choisisse un endroit bien plus loin d'ici qu'elle ne l'aurait fait si je l'avais simplement « viré ».

Les portes du bureau s'ouvrent à nouveau et je trouve là une Summer énervée. Elle marche rapidement jusqu'à moi.

— Tu peux m'expliquer pourquoi Roam est partie sans rien dire, les larmes aux yeux !! Je croyais que tu l'aimais ! Tu te verrais quand tu es avec elle ! Mais non, là j'ai une grosse merde froussarde en face de moi qui ne veut pas s'avouer ce qu'il ressent pour une fille qui le fait dérailler ! Tu sais quoi ? J'espère que tu ne trouveras jamais mieux qu'elle ! Parce qu'elle a risqué sa vie pour toi ! Et- Je la coupe.


— Mais tu penses quoi putain ! Que c'est un plaisir de faire ça ! Oui elle me plaît ! Mais nous ne sommes pas faits l'un pour l'autre ! Elle mérite une meilleure vie que ça ! Et tu le sais parfaitement ! Je refuse qu'elle se noie dans ce putain d'océan avec ses démons par ma faute et par le monde dans lequel ont vie qui ne l'aide en rien à oublier ! C'est comme ça, les anges et les démons ne cohabitent pas ! Je...je l'aime, et c'est bien pour ça que je l'éloigne de moi. Je ne supporterais pas de la perdre pour de vrai la prochaine fois.

Elle me regarde sans rien dire et plonge ses iris noires dans les miennes.

— Peut-être, mais tu ne pouvais pas décider pour elle, Holt.

— Tant pis, j'ai pris cette décision et je ne reviendrai pas dessus. Aide là à faire ses affaires et assure toi qu'elle ait ce qu'elle veut. S'il te plaît, Summer...

— Oui.

La brune sort et je m'affale dans mon fauteuil. Des flashs de Roam me viennent à l'esprit et ses confidences sont juste au bout de mes lèvres. Malgré tout s'il y a bien une promesse que je vais tenir, c'est celle-ci :

— Je te protègerais toujours mon ange...

À partir de maintenant, c'est Roam contre le reste du monde et Holt dans sa prisons doré. Vol mon ange, je ne te couperai jamais les ailes. Tu ne seras jamais forcé de porter le poids de ton passé. Tu es libre et saine. Au fond je pense que j'étais destiné à faire de son futur une chose meilleure en sacrifiant le bonheur du miens, et je suis persuadé que ça en vaudra la peine.

Il avait réussi. L'ange était maintenant démuni...

– FIN –

𝐃𝐄𝐒𝐓𝐈𝐓𝐔𝐓𝐄 | duologie (EN CORRECTION)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant