𝙲𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 𝟸𝟾

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TW : Attouchements.


  Des tapotements retentissent depuis la fenêtre de ma chambre

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  Des tapotements retentissent depuis la fenêtre de ma chambre. Je me lève précipitamment, le cœur battant. J'attrape mon arme dans le tiroir la table de nuit. Je m'avance prudemment vers celle-ci. En penchant un peu plus ma tête, j'aperçu une tête brune parmi l'obscurité.

Je cru un instant que c'était Holt, mais en regardant mieux j'aperçu...Heather ?! J'ouvre la fenêtre pour la laisser entrer. À bout de force elle escalade la rambarde en fer et entre dans la pièce.

— Mais putain tu étais passé où !

Elle ne prête pas attention à moi et ferme la fenêtre. Son regard divague sur les voitures en bas de l'immeuble.

— Heather je te parle !

J'attrape son bras et la tourne face à moi. Mon estomac se retourne subitement, je déglutis difficilement.

— Qui t'a fait ça...

— Personne. Ne t'occupe pas de ça.

— Tu rigoles j'espère ? Je ne t'ai pas vue depuis un mois et tu reviens défiguré ! C'est lui, c'est Darko !

Elle fuit mon regard. Une colère inexpliquée m'envahît soudainement. Je vais lui faire la peau. Il a réussi à m'atteindre avec la seule personne importante pour moi. Je veux le voir mort, maintenant.

— Il ne te fera plus de mal.

J'attrape mon sweat à capuche noir et l'enfile. Heather me regarde avec incompréhension. Sa main saisie mon poignet.

— Roam, je t'ai dit que ça allait ! Ne te crée pas des problèmes pour si peu !

— Pour si peu ! Il a touché à la seule personne que je considère comme m'a famille et tu veux que je me calme ! Je vais le démolir comme il l'a fait à mes seize ans !

Mes yeux s'embuent soudainement, c'est comme si on me propulser dans le passé douloureux que j'avais essayé d'enfouir depuis tout ce temps. Je refuse qu'il me rende faible une nouvelle fois.

« 𝐕𝐈𝐋𝐋𝐀 𝐕𝐈𝐓𝐓𝐎𝐑𝐈𝐎

Roam. Seize ans.

Assise sur mon lit, je regarde le monde extérieur par la fenêtre. Maintenant trois heures que je ne peux pas sortir. Je veux plus que tout m'enfuir de cet endroit.

Des tapotements retentissent à ma porte. Je détourne mon regard du ciel étoilé. Un homme que je ne reconnais pas entre dans la pièce. Il est grand, des cheveux gris, des yeux sombres et une carrure imposante.

Il éveille en moi ce qu'il y a de plus détestable dans mon monde, de la peur. Il me fait peur. Son regard est dénué de toute humanité.

— Qui êtes-vous ?

𝐃𝐄𝐒𝐓𝐈𝐓𝐔𝐓𝐄 | duologie (EN CORRECTION)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant