𝙲𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 𝟸𝟷

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20h40.

Je me garais devant la maison qu'a louer Kace pour lui et Aria. J'ai vraiment commencé a perdre patience. Je veux la revoir. En sécurité et saine et sauve. Si ce n'est pas le cas, alors je commettrais un meurtre de plus ce soir.

Il déverrouillait la porte d'entrée et je le suivais à la trace. Il s'arrêtait soudainement et se tournait dans ma direction. Je fronçais les sourcils.

— Où est-ce qu'elle est ?

— Chez toi. Elle n'a jamais été ici Holt.

À ce moment, quelque chose se brise en moi. Peut-être le peut de confiance qu'il me restais pour Kace, je n'en sais rien. Rageusement, je tournais les talons et sortais au plus vite.

— Holt ! Lançait-il derrière moi.

— Ferme-la !!

— Tu te vexes alors que TU es le roi du bluff ! Ne te méprends pas à penser que je ne peux pas le faire aussi.

Je me retournais et en quart de seconde, j'attrapais le col de sa chemise beaucoup trop bien repasser. Il ne sillait pas et me regardait droit dans les yeux.

— Je T'INTERDIS de te servir d'elle comme moyen de pression sur moi !! TU NE SAIS RIEN DE CE QU'ELLE REPRÉSENTE POUR MOI !! OSE UNE FOIS ENCORE ME FAIRE CROIRE SE GENRE DE CONNERIE ET (je pointais du doigt Aria qui était derrière lui, sans briser notre jeu de regard) CE QUE J'AI VUE DEVIENDRA SA PUTAIN DE RÉALITÉ !

J'ai envie de le briser en un millier de morceaux. Une petite main se posait sur mon poignet. Je détournais légèrement mon regard du blond. Aria caressait doucement mon épiderme, mais à quoi jouait-elle. Son regard attendrissant et sa respiration calme me troublent tout autant.

— Holt...lâche-le s'il te plaît... Murmurait-elle, son regard ancré dans le miens.

Elle continuait :

— Il ne la touchera jamais...je t'en donne ma parole...mais s'il te plaît relâche sa chemise. Tu as le droit de le Haïr, mais je t'en conjure...laisse-le. Je sais qu'il ne la touchera pas, de la même manière que tu l'as fait.

Je relâchais instantanément mon emprise sur lui. Elle venait de m'adoucir avec de belles paroles. Il est important pour elle, sinon elle n'oserait pas intervenir. Mais alors que j'allais reculer, ses jambes flanchaient et mes bras la rattrapaient de justesse.

— Aria ! Qu'est-ce qu'il y a !

— Depuis combien de temps elle n'a pas bue ?! Demandais-je à Kace.

— Depuis ce matin je dirais !

— Elle est déshydratée ! Vas vite chercher un verre d'eau !! Lui ordonnais-je.

Il me regardait perplexe.

— Je ne lui ferais rien Kace, dépêche-toi !

Il partait en courant à l'intérieur. Je m'accroupissais à même le sol et emportais Aria avec moi. Elle était semi-allongée et ses cils papillonnaient lentement. Difficilement, elle murmurait :

— Vous avez le chic pour me sauver toi et Roam...

Je ricanais et un sourire sincère pris place sur mon visage. De la même façon que Roam était mon ange, elle était celui de Kace. Parce que des âmes perdues comme les nôtres en ont besoins. Kace revient avec un verre d'eau fraîche et s'accroupissait pour verser le liquide dans la bouche d'Aria.

✯✯✯

21h00.

Je descendais les marches du perron en pierres blanches. Pour me remercier, Aria avait insisté pour que je boive un peu de Cognac qu'avait acheté Kace un peut plus tôt. Derrière moi, une voix m'interpellait :

— Merci.

Je me tournais pour apercevoir Kace, appuyait contre le chambranle de la porte d'entrée. Je souris inconsciemment en coins.

— Il n'y a pas de quoi mon poussin.

Il secouait la tête, un léger sourire aux lèvres. Il soufflait :

— Tu ne changeras donc jamais ?

— Pourquoi voudrais-tu que je change alors que c'est comme ça que tu m'aimes ?

Je me tournais et entrais dans ma Jeep. Je démarrais et mettais l'adresse de la villa sur le GPS. Cet enfoiré me tirait une révérence avant que je quitte les lieux. Je baissais ma vitre et lui offrais mon plus beau majeur accompagné de mon sourire narquois.

✯✯✯

Wicked Ways - Everybody Loves an Outlaw

VILLA COMMUNE.
Quelques minutes plus tard...

Dans le salon, Elena était entrain de regarder des vidéos sur un réseau social et Summer rigolait bêtement aux boutades de leur jeu, que lui racontait Cornelia.

♪ Connor Cherchait quelque chose dans le frigo pendant que Julia montait en courant à l'étage pour rejoindre sa chambre. J'étais rentré il y a quelques instants et il n'y avait aucune trace de ma brune. Je montais à mon tour dans ma chambre et verrouillais la porte à double tours. J'ouvrais la baie vitrée et sortais sur mon balcon. La flamme de mon briquet allumait ma cigarette, coincée entre mes lèvres. Je m'accoudais au garde corps. Mon regard descendait sur le jardin. Les limiers étaient toutes éteintes, mise a part la piscine.

Je haussais un sourcil, amusé, quand j'aperçus une silhouette que je ne connaissais que trop bien, laisser tomber son fin peignoir de chambre sur le gazon. Ses formes s'offraient à ma vue, et les parties les plus précieuses de son anatomie étaient dissimulées sous son bikinis rouge. Son tangua laissait mon imagination crée de plus amples scénarios. Et son haut...ne laissait aucune place à de bonnes pensées. Je tirais une taffe tout en ne perdant pas une miette de ce spectacle.

  Elle descendait doucement les marches de la piscine et plongeait tête la première dans l'eau. Quand elle re-fit surface, ses cheveux mouillés étaient planqués en arrière. Comme dans l'un de ces putains de films, elle passait ses mains dessus. Toute sa peau était maculée de goute d'eau. Si j'aurais pu, je serais devenue l'une d'entre elles. Lorsque ses iris émeraudes retrouvent les miennes, un petit sourire en coin apparu sur mes lèvres.

  — Tu as l'habitude de faire du voyeurisme ? Lançait-elle, sarcastiquement.

  Je répondais ont ne peut plus que sérieux :

  — Seulement quand c'est pour voir ce qu'il y a là mon ange.

  Je tirais une énièmes taffe sur ma cigarette. Elle me défiait du regard avant de plonger une nouvelle fois dans l'eau. Des nuages de vapeur en sortaient tant bien elle était bien plus chaude que la température extérieur. J'écrasais ma cigarette dans mon cendrier, la brune me lançait :

  — Tu vas déjà te coucher ?

  — Oh non, je vais simplement prendre une bonne douche froide.

  D'ici, je pouvais voir les joues de Roam rosirent violemment malgré la chaleur de l'eau dans laquelle elle se trouvait. Victorieux, je retrouvais l'intérieur de ma chambre et rejoignais la salle de bains.

𝐃𝐄𝐒𝐓𝐈𝐓𝐔𝐓𝐄 | duologie (EN CORRECTION)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant